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"J'ai toujours fait passer l'inventivité avant l’argent et parfois des scènes qui paraissent chères à tourner sont en réalité celles qui ont demandé le moins de budget", a relevé Jeremy Thomas lors de cette rencontre animée par le critique du cinéma, Jason Solomons. "Quand je me joins à un projet, on me soumet une idée, j’en fais mon idée et j’essaie de la fertiliser", a confié celui qui n’a pas de genre de films, ou qui ne choisit pas un film pour un type, car ce qui l’intéresse c’est le vrai cinéma: il cherche des projets qui sont vraiment dédiés au cinéma. Selon lui, "ces films sont la rivière de la vie !".
Sur "Le dernier empereur" (1987) de Bernardo Bertolucci, qui a gagné 9 oscars et qui est considéré comme l'un des plus grands films produits par Jeremy Thomas, il a dit : "J’ai été chanceux de travailler avec un tel maître, ce sont des créateurs du beau. J'étais le témoin d’un grand cinéma".
Toujours sur ce film, qui a changé sa vie et sa carrière, le producteur britannique a expliqué qu’il ne s’y attendait pas du tout. C’était une surprise. "Tout le monde nous a dit que c’était impossible de faire un film en Chine, avec autant de figurants. Personne n’avait jamais entendu parler de Mao. On nous a donné beaucoup de liberté pour faire ce film. Enfin cette oeuvre cinématographique a frisé le parfait pour moi", a-t-il commenté.
Sur sa passion pour le cinéma, il a souligné que "j’étais fasciné par tout, j'avais les yeux écarquillés et qui brillaient tout le temps". Il a ainsi raconté que son père, aussi réalisateur, lui a transmis l'amour du cinéma. "Mon père a fait 40 films dont 38 étaient des succès", a affirmé Jeremy Thomas, qui a rappelé que l’industrie du cinéma à l’époque était riche et florissante. "J'ai fait partie très vite de cette famille du cinéma, de ce syndicat du film", a-t-il poursuivi.
"Je voulais être réalisateur au départ, j’ai travaillé sur les sets de cinéma", a-t-il indiqué, ajoutant que chaque projet est différent. Dans l’esprit d’être un producteur indépendant, il faut se démarquer des autres.