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Une belle brochette d’humoristes marocains à l’affiche lors de la première soirée de Comediablanca
C’était en 1990. Alors qu’il n’avait que 14 ans, Jamel Debbouze, qui traversait les voies en gare de Trappes (Yvelines), a été happé par un train. “Je suis sorti tard alors que je n’aurais pas dû sortir tard. Je me suis retrouvé sur le quai d’une gare. Je voulais gagner un peu de temps. J’ai vu le bus passer. Et j’ai traversé les rails en pleine nuit sans regarder, ni à gauche, ni à droite”, raconte-t-il. Il en ressortira lourdement handicapé.
L’adolescent s’est servi de l’humour comme thérapie. “J’étais malade de quoi ?”, questionne-t-il dans le documentaire ? Puis de réponse : “J’étais malade de... Après cet accident que j’ai eu, j’avais peur de ne plus correspondre aux codes de la société et d’être naturellement exclu car physiquement moins utile. Heureusement que j’avais les yeux, la bouche et le reste pour m’exprimer et dire : “Je suis intéressant je vous jure, je suis marrant, je veux faire partie de la fête, ne me jugez pas !’” Sa main droite toujours coincée dans sa poche, Jamel Debbouze a perdu toute confiance en lui. Mais grâce à l’humour, celui qui est aujourd’hui âgé de 45 ans a su surmonter cette épreuve : “Je n’étais pas fier de plein de choses... Aujourd’hui je suis fier comme un coq car j’ai eu la chance de pouvoir m’exprimer par le rire.”
Chakib Benomar

Diplômé de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) à Paris en 1971, il a rejoint la télévision marocaine et réalisé une douzaine de télé feuilletons dont le dernier est “Toile d’araignée” (2014). Le défunt est le premier Marocain à être sacré meilleur réalisateur au Festival de la télévision du Caire en 1998 pour son télé feuilleton “Des loups dans un cercle”