Du 26 juillet au 11 août prochains, Paris vibrera au rythme des Jeux olympiques et paralympiques (JOP). Depuis sa désignation comme ville hôte, la capitale française met les bouchées doubles pour réussir l'accueil du plus grand évènement sportif de la planète, rassemblant athlètes et spectateurs des quatre coins du globe.
Des infrastructures durables flambant neuves, des programmations culturelles et sportives à foison, un dispositif de sécurité exceptionnel : tout est mis en œuvre pour que cette édition des JO soit un véritable succès.
Le Village olympique, construit sur 52 hectares (ha) entre les communes de Saint-Denis, Saint-Ouen et L'Ile-Saint-Denis, au nord de Paris, en est un exemple concret: réseau géothermal, circulation de l’air entre les immeubles, îlots de fraîcheur, ossatures en bois, toitures végétalisées…
Ce méga espace prévu pour accueillir les athlètes a été conçu selon des normes bioclimatiques pour offrir un environnement moderne, confortable et écologique aux sportifs venus du monde entier. Des espaces de restauration, de détente et d'entraînement seront aussi à leur disposition pour leur permettre de se préparer dans les meilleures conditions possibles.
Après les JO, auxquels devront assister entre 15 et 20 millions de touristes, ce Village, qui a été inauguré le 29 février dernier, sera transformé en un quartier résidentiel dynamique, en symbiose avec l'exemplarité environnementale ambitionnée par Paris 2024.
"Les 6.000 habitants et salariés attendus pourront s’installer dès l’automne 2025", d'après la Société de livraison des ouvrages olympiques, Solideo.
Des efforts importants seront également déployés pour garantir la sécurité des athlètes et des visiteurs, une des préoccupations majeures pour l'organisation des Jeux.
A cet effet, de nombreux intervenants seront mis à contribution : les forces de sécurité intérieure (FSI), la sécurité privée, les polices municipales ou encore les services de sécurité des opérateurs de transport public. Ce ne sont pas moins de 18.000 agents de sécurité privée en moyenne qui devront être quotidiennement mobilisés pour répondre aux besoins sécuritaires des JO. Au moins 35.000 membres des FSI et 18.000 membres des forces armées participeront également à cette opération.
Des mesures spécifiques seront également mises en place pour garantir la sécurité des infrastructures et des lieux de compétition, avec l'introduction d'un laissez-passer numérique (avec QR code), un document indispensable pour certaines catégories d’usagers, qui auraient besoin de se déplacer dans un périmètre de sécurité durant cette grande compétition.
En termes d'hébergement, outre le Village olympique, Paris a prévu un large éventail de solutions pour accueillir les visiteurs du monde entier. La capacité du parc hôtelier de Paris et régions a été augmentée pour accueillir les centaines de milliers de visiteurs supplémentaires durant la période d'été, avec la construction notamment de nouveaux établissements.
Cependant, beaucoup d’établissements imposent des tarifs exorbitants équivalents à 4 fois plus que les prix pratiqués en période normale. Quant à l’offre de logements en location à Paris et banlieue non seulement elle s’est réduite mais fait l’objet de pratiques spéculatives rédhibitoires.
Cette hausse des tarifs ne se limite cependant pas uniquement à la capitale française. A Marseille ou à Lyon, qui accueilleront quelques épreuves des JO, les prix ont été multipliés par quatre minimum.
Par Maria Mouatadid (MAP)
Des infrastructures durables flambant neuves, des programmations culturelles et sportives à foison, un dispositif de sécurité exceptionnel : tout est mis en œuvre pour que cette édition des JO soit un véritable succès.
Le Village olympique, construit sur 52 hectares (ha) entre les communes de Saint-Denis, Saint-Ouen et L'Ile-Saint-Denis, au nord de Paris, en est un exemple concret: réseau géothermal, circulation de l’air entre les immeubles, îlots de fraîcheur, ossatures en bois, toitures végétalisées…
Ce méga espace prévu pour accueillir les athlètes a été conçu selon des normes bioclimatiques pour offrir un environnement moderne, confortable et écologique aux sportifs venus du monde entier. Des espaces de restauration, de détente et d'entraînement seront aussi à leur disposition pour leur permettre de se préparer dans les meilleures conditions possibles.
Après les JO, auxquels devront assister entre 15 et 20 millions de touristes, ce Village, qui a été inauguré le 29 février dernier, sera transformé en un quartier résidentiel dynamique, en symbiose avec l'exemplarité environnementale ambitionnée par Paris 2024.
"Les 6.000 habitants et salariés attendus pourront s’installer dès l’automne 2025", d'après la Société de livraison des ouvrages olympiques, Solideo.
Des efforts importants seront également déployés pour garantir la sécurité des athlètes et des visiteurs, une des préoccupations majeures pour l'organisation des Jeux.
A cet effet, de nombreux intervenants seront mis à contribution : les forces de sécurité intérieure (FSI), la sécurité privée, les polices municipales ou encore les services de sécurité des opérateurs de transport public. Ce ne sont pas moins de 18.000 agents de sécurité privée en moyenne qui devront être quotidiennement mobilisés pour répondre aux besoins sécuritaires des JO. Au moins 35.000 membres des FSI et 18.000 membres des forces armées participeront également à cette opération.
Des mesures spécifiques seront également mises en place pour garantir la sécurité des infrastructures et des lieux de compétition, avec l'introduction d'un laissez-passer numérique (avec QR code), un document indispensable pour certaines catégories d’usagers, qui auraient besoin de se déplacer dans un périmètre de sécurité durant cette grande compétition.
En termes d'hébergement, outre le Village olympique, Paris a prévu un large éventail de solutions pour accueillir les visiteurs du monde entier. La capacité du parc hôtelier de Paris et régions a été augmentée pour accueillir les centaines de milliers de visiteurs supplémentaires durant la période d'été, avec la construction notamment de nouveaux établissements.
Cependant, beaucoup d’établissements imposent des tarifs exorbitants équivalents à 4 fois plus que les prix pratiqués en période normale. Quant à l’offre de logements en location à Paris et banlieue non seulement elle s’est réduite mais fait l’objet de pratiques spéculatives rédhibitoires.
Cette hausse des tarifs ne se limite cependant pas uniquement à la capitale française. A Marseille ou à Lyon, qui accueilleront quelques épreuves des JO, les prix ont été multipliés par quatre minimum.
Par Maria Mouatadid (MAP)