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A rappeler que Alberto Núñez Feijóo a remporté les élections générales tenues en juillet dernier, sans pour autant réaliser les résultats qu’il espérait, car il n'a pas obtenu la majorité (le PP a gagné 136 sièges et obtenu 8.091.840 voix) avec le parti de l'extrême droite Vox, qui a réalisé un moins bon résultat qu'en 2019. Ce dernier n’a remporté que 33 sièges (3.033.744 voix). Par contre, la gauche a tenu bon et obtenu 153 sièges, dont 122 par le PSOE présidé par Pedro Sánchez, et 31 par Sumar, une coalition de 15 partis de Yolanda Díaz.
Quelles sont les chances de Feijóo d’être investi comme chef du gouvernement espagnol? Selon Télam, portail espagnol, les espoirs de victoire du leader du PP s’amenuisent. «Le débat d'investiture au Congrès des députés, qui débutera mardi, «est mort avant même sa naissance», a déclaré un analyste à Télam, au point que même le président du PP a laissé entendre qu'il ne recueillerait pas les voix nécessaires au Congrès, c'est pourquoi on s'attend à ce que le roi Felipe VI confie la tâche de former un nouveau gouvernement au socialiste Pedro Sánchez, qui semble avoir le soutien nécessaire pour être investi dans les prochaines semaines », selon la même source.
Et d’ajouter : « L’indicateur le plus évident des faibles chances du leader conservateur d'être investi cette semaine est la manifestation que le PP a convoquée dimanche sur l'avenue Alfonso II de Madrid, pour s'opposer à une éventuelle loi d'amnistie qui ne peut être promue que s'il échoue dans sa tentative. Cela positionne le PP davantage comme un parti d’opposition plutôt que comme un parti de gouvernement ».
Portant des drapeaux espagnols et scandant le slogan « Non à l'amnistie! », environ 40.000 personnes selon les autorités de Madrid et 60.000 selon les organisateurs, ont manifesté dimanche dernier pour protester contre l'amnistie des indépendantistes, poursuivis depuis la tentative de sécession de la Catalogne en 2017, laquelle amnistie est exigée par ces derniers pour soutenir la reconduction de M. Sanchez.
Selon Sud-Ouest, Alberto Nunez Feijóo « n’a pas réussi à obtenir les quatre votes le séparant de la majorité », soulignant qu’ « il aurait dû pour cela convaincre des partis régionalistes, faiseurs de rois dans un Parlement très fragmenté, mais ceux-ci refusent de lui accorder leur soutien en raison de son alliance avec Vox ».
Les partis catalans exigent notamment l’amnistie des indépendantistes poursuivis depuis la tentative de sécession de la Catalogne en 2017, mais Alberto Núñez Feijóo a affirmé qu’il n’accepterait pas ce «chantage inadmissible», estimant l’amnistie «illégale».
Par contre, le leader socialiste, Pedro Sánchez, a besoin pour être reconduit à la tête du gouvernement espagnol des votes des partis catalans Junts Per Catalunya (JXCat, Ensemble pour la Catalogne/Les Verts/ALE) et Esquerra Republicana de Catalunya (Gauche républicaine de Catalogne, ERC), ainsi que du soutien des partis nationalistes basques, pour gouverner pendant quatre années supplémentaires.
« Ils manifestent (à propos de la manifestation à Madrid) contre un gouvernement socialiste. Et bien, je suis désolé, il y aura un gouvernement socialiste. Nous sommes clairs : il y a suffisamment de votes pour un gouvernement progressiste du PSOE avec le parti de Yolanda Díaz, ce qui mettrait tous les obstacles sur le chemin d’un gouvernement Feijóo (avec le leader du parti d’extrême droite Vox, Santiago Abascal ) », a souligné Pedro Sánchez, lors d’une réunion dimanche dernier de la branche catalane du PSOE (PSC) dans la ville de Gavà, près de Barcelone.
Mourad Tabet