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"L'avenir de la Syrie doit être décidé par son peuple, mais le président Bachar al Assad s'y oppose. Les appels au dialogue et aux réformes sont restés lettres mortes tandis qu'il emprisonne, torture et massacre son propre peuple", a déclaré le président américain Barack Obama. "Pour le bien du peuple syrien, le moment est venu pour le président Assad de démissionner", a-t-il ajouté. Le chef de la Maison blanche a également ordonné le gel des avoirs du gouvernement de Damas et a interdit aux ressortissants américains d'avoir des relations commerciales et d'investir en Syrie. La Grande-Bretagne, la France, le Portugal et l'Allemagne ont annoncé pour leur part qu'elles allaient commencer à rédiger un projet de résolution imposant des sanctions à la Syrie. "Nous pensons que le temps est venu pour le Conseil (de sécurité de l'Onu) de prendre de nouvelles mesures", a déclaré à la presse l'ambassadeur adjoint de la Grande-Bretagne à l'ONU, Philip Parham, à l'issue d'une une réunion du Conseil de sécurité sur la Syrie. Les ambassadeurs d'Allemagne, de France et du Portugal, sont allés dans le même sens. Une mission des Nations unies se rendra ce week-end en Syrie pour évaluer la situation humanitaire dans le pays. Lors d'une réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l'Onu, la coordinatrice des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha), Valérie Amos, a annoncé que Damas avait autorisé une équipe de l'Ocha à se rendre en Syrie samedi, a-t-on appris de source diplomatique. L'ambassadeur de la Syrie à l'Onu, Bachar Ja'afari, a accusé Washington de mener, avec certains membres du Conseil de sécurité de l'Onu, "une guerre diplomatique et humanitaire" contre la Syrie. "Ces pays tentent de régler de vieux comptes avec mon pays", a-t-il déclaré.