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Condamnation
Des retraités français ont été condamnés à combler leur mare en raison de coassements bruyants de grenouilles indisposant leur voisin, a-t-on appris de source judiciaire.
Dans un jugement début juin, le couple Pécheras demeurant à Grignols (sud-ouest) a été mis en demeure de combler d'ici quatre mois, avec astreinte de 150 euros par jour de retard, la mare au coeur d'une procédure depuis plus de quatre ans.
D'environ 20m sur 20m pour 1,20 m de profondeur, elle compte quelques gardons, des palmipèdes, des moustiques et des grenouilles. "Une vingtaine, trentaine, peut-être", selon Michel Pécheras, mais dont le chant, à la saison des amours, de début avril à début juin, insupporte le voisin.
"Des bruits de la campagne, quoi", plaide le propriétaire de la mare. "Un bruit infernal", estime le plaignant. Un constat d'huissier a établi que "le coassement des batraciens a atteint 63 décibels depuis l'une des chambres" du voisin, "fenêtre ouverte". Un niveau entre le lave-linge et l'aspirateur, selon l'association France Acouphènes.
En mars 2014, un premier jugement avait débouté le plaignant, considérant que le "vacarme" n'était pas prouvé, quand, par comparaison, "le bruissement des feuilles sous l'effet du vent oscille entre 30 et 40 décibels".
Début juin, la Cour d'appel a retenu "la création illicite d'une mare dans la proximité immédiate d'une habitation" - les Pécheras avaient bouché une mare préexistante et rouvert une autre un peu plus loin du voisin. En considérant aussi que les troubles engendrés par le point d'eau dépassent "les inconvénients normaux du voisinage".
Le couple Pécheras entend se pourvoir en cassation pour faire valoir l'utilité de leur mare en terme de biodiversité ou de point d'eau éventuel pour les pompiers.
Des retraités français ont été condamnés à combler leur mare en raison de coassements bruyants de grenouilles indisposant leur voisin, a-t-on appris de source judiciaire.
Dans un jugement début juin, le couple Pécheras demeurant à Grignols (sud-ouest) a été mis en demeure de combler d'ici quatre mois, avec astreinte de 150 euros par jour de retard, la mare au coeur d'une procédure depuis plus de quatre ans.
D'environ 20m sur 20m pour 1,20 m de profondeur, elle compte quelques gardons, des palmipèdes, des moustiques et des grenouilles. "Une vingtaine, trentaine, peut-être", selon Michel Pécheras, mais dont le chant, à la saison des amours, de début avril à début juin, insupporte le voisin.
"Des bruits de la campagne, quoi", plaide le propriétaire de la mare. "Un bruit infernal", estime le plaignant. Un constat d'huissier a établi que "le coassement des batraciens a atteint 63 décibels depuis l'une des chambres" du voisin, "fenêtre ouverte". Un niveau entre le lave-linge et l'aspirateur, selon l'association France Acouphènes.
En mars 2014, un premier jugement avait débouté le plaignant, considérant que le "vacarme" n'était pas prouvé, quand, par comparaison, "le bruissement des feuilles sous l'effet du vent oscille entre 30 et 40 décibels".
Début juin, la Cour d'appel a retenu "la création illicite d'une mare dans la proximité immédiate d'une habitation" - les Pécheras avaient bouché une mare préexistante et rouvert une autre un peu plus loin du voisin. En considérant aussi que les troubles engendrés par le point d'eau dépassent "les inconvénients normaux du voisinage".
Le couple Pécheras entend se pourvoir en cassation pour faire valoir l'utilité de leur mare en terme de biodiversité ou de point d'eau éventuel pour les pompiers.
Effondrement
La chaussée s'est effondrée dans toute sa largeur en plein centre d'Ottawa mercredi nécessitant l'évacuation d'un immeuble, d'un hôtel et d'un centre commercial de la capitale canadienne.
"Nous n'avons à déplorer aucune victime ou de personnes disparues", a déclaré le maire de la ville Jim Watson, mais une voiture s'est retrouvée engloutie par le gouffre.
En fin de matinée mercredi, la rue Rideau, une des principales artères d'Ottawa, s'est effondrée sur plus de 10 mètres, soit pratiquement toute sa largeur, et sur une profondeur de près de 5 mètres.
C'est la rupture d'une canalisation d'eau qui serait à l'origine de cet affaissement, ont estimé les autorités sans exclure les impacts potentiels de la construction en cours d'une ligne souterraine de métro.
L'imposant trou à l'intersection des deux axes les plus fréquentés de la capitale canadienne, à quelques centaines de mètres du Parlement et des bureaux du Premier ministre, va provoquer d'importantes perturbations dans les prochains jours pour les touristes et la vie quotidienne des automobilistes.
Si les travaux de réfection de la chaussée devaient se prolonger, l'organisation du sommet des Amériques avec les présidents mexicain Peña Nietos et américain Barack Obama, et le Premier ministre Justin Trudeau pourrait également être perturbée.
Le maire d'Ottawa a relativisé l'incident en estimant que sur les derniers douze mois, "il y a probablement chaque semaine un immense trou dans une ville en Amérique du nord ou dans le monde entier".
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"Nous n'avons à déplorer aucune victime ou de personnes disparues", a déclaré le maire de la ville Jim Watson, mais une voiture s'est retrouvée engloutie par le gouffre.
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Si les travaux de réfection de la chaussée devaient se prolonger, l'organisation du sommet des Amériques avec les présidents mexicain Peña Nietos et américain Barack Obama, et le Premier ministre Justin Trudeau pourrait également être perturbée.
Le maire d'Ottawa a relativisé l'incident en estimant que sur les derniers douze mois, "il y a probablement chaque semaine un immense trou dans une ville en Amérique du nord ou dans le monde entier".