sort ? Pour hériter d’un chef de gouvernement inconstant, dépressif, goujat, manquant atrocement d’élégance et de classe.
Et si on se cotisait pour l’envoyer en formation sous d’autres cieux où il aura à assimiler les bonnes manières, à apprendre comment se comporter en homme d’Etat, en homme tout court, comment s’adresser à ses adversaires politiques, comment ne pas manquer de politesse ni de galanterie à l’égard des femmes ?
Et si on l’enfermait pendant un bon bout de temps entre quatre murs, tout en mettant à sa disposition les plus grandes chaînes de télé du monde ? Peut-être (bien que ce soit trop peu probable, son cas étant désespéré) parviendra-t-il à saisir la différence entre un discours posé, raisonnable, judicieusement argumenté, et sa triste harangue truffée de menaces, de chantages et autres lexiques de caniveau.
Oui, il nous énerve, il nous exaspère, il nous barbe, nous chauffe les oreilles et nous casse les pieds, mais on a aussi de la peine pour lui. Le gars fait pitié. Au fait, c’est pour notre pays que l’on doit avoir de la peine. Ceux qui ont milité, qui ont tout sacrifié, pendant que lui et sa confrérie se faisaient tout petits, voire inexistants, l’ont fait pour un tout autre Maroc.
Un Maroc digne, avec des dirigeants dignes.