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Ils ont tiré leur révérence


L B
Vendredi 13 Février 2009

Ils ont tiré leur révérence
Le SIEL propose cette année une série d’hommages aux écrivains décédés récemment. La liste des hommages comprend les grands noms de la littérature marocaine, arabe et subsaharienne. Mahmoud Darwich, Hassan Al Moufti, Mohamed Leftah, Abdelfettah Kilito, Aimé Césaire, entre autres figurent en bonne place dans la rubrique «Mémoire» programmée pour cette édition. Hassan Al Moufti Le grand cinéaste et parolier de la chanson marocaine, Hassan Moufti, est décédé samedi 1er novembre 2008 à l'Hôpital militaire Mohammed V de Rabat, à l'âge de 73 ans des suites d'une longue maladie. Les chansons qu’il a écrites sont remixées actuellement partout dans le monde arabe. Il suffit de citer « Marsoul Al Hob», « Ana wal ghorba » et «Telt L'khali », pour comprendre la richesse et la fécondité de la poésie du défunt. Son langage est communément appelé la troisième langue. C'est-à-dire une langue arabe à mi-chemin entre la darija et l’arabe classique. Une langue accessible à tous les Arabes», explique le chanteur et compositeur marocain, Saïd Limam. A son actif, le défunt compte des chefs-d'œuvre de zajal interprétés par les grands noms de la chanson marocaine tels Mohamed Mezgueldi, Abdessalam Amer, Abdelwahab Doukkali ou encore Abdelhadi Belkhiyat.

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Mahmoud Darwich Mahmoud Darwich est décédé samedi 9 août 2008 suite à des complications après une opération à cœur ouvert, pratiquée dans un hôpital du Texas. Il est considéré comme l'un des plus grands poètes s'exprimant en langue arabe. Chevalier des Arts et des Lettres en France, Mahmoud Darwich avait reçu le prix Lénine de l'ex-URSS, et le Prix du Prince Claus pour «son œuvre impressionnante». Il avait une renommée internationale ; son œuvre immense, une trentaine de livres, a été traduite dans une quarantaine de langues. Mahmoud Darwich est une des figures de proue de la poésie palestinienne. Profondément engagé dans la lutte de son peuple, il n'a pour autant jamais cessé d'espérer la paix et sa renommée dépasse largement les frontières de son pays. Il a publié plus de vingt volumes de poésie, sept livres en prose et a été rédacteur de plusieurs publications, comme Al-Jadid - (Le nouveau), Al-Fajr (L'aube), Shu'un Filistiniyya (Affaires palestiniennes) et Al-Karmel.

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Aimé Césaire Aimé Césaire, de son nom complet Aimé Fernand David Césaire, né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe (Martinique) et décédé le 17 avril 2008 à Fort-de-France, est un poète et un homme politique français. Il est l'un des fondateurs du mouvement littéraire de la Négritude et un anticolonialiste résolu. Sa pensée se trouve au carrefour de trois influences: la philosophie des Lumières, le panafricanisme et le marxisme. Moi, Laminaire publié en 1982 et La poésie (Seuil) en 1994 sont les derniers livres en date. En 1993, il met un terme à une longue carrière parlementaire. Il a été maire de Fort-de-France plus de cinquante ans. Aux dernières élections municipales en 2001, il a passé le flambeau à Serge Letchimi.

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Mohamed Leftah Mohamed Leftah fut l’un des talentueux écrivains marocains d’expression française. Sa mort est survenue le 20 juillet 2008 au Caire, où il résidait depuis 2000. Né à Settat, au Maroc, en 1946, il fait ses études à Casablanca, puis s'oriente vers une carrière scientifique. Il atterrit à Paris dans une école d'ingénieurs en travaux publics. En 1968, au milieu des évènements qui secouent la capitale, il écrit des poèmes. En 1972, il revient au Maroc, devient informaticien puis journaliste littéraire au Matin du Sahara et au Temps du Maroc. À partir des années 90, il écrit dans la fièvre. En 1992, après la parution de « Demoiselles de Numidie » aux Éditions de l'Aube, il renonce à éditer ses textes jusqu'à ce que Salim Jay l'introduise auprès des Éditions de la Différence, qui éditeront l'ensemble - considérable - de son œuvre inédite, dont deux titres sont annoncés pour janvier 2009 : « Le jour de Vénus » et « Une chute infinie ».


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