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Selon un communiqué de l’ICESCO, le but de ces ateliers, dont le premier organisé jeudi au siège de l’organisation à Rabat, est d’examiner les mécanismes pratiques de mise en œuvre de cette stratégie, de soutenir les politiques culturelles et les systèmes juridiques dans les Etats membres, et d’introduire les conventions internationales et les législations nationales dans ce domaine.
A l’issue du premier atelier, tenu via visioconférence sous le thème "La lutte contre le trafic illicite des biens culturels", plusieurs recommandations ont été émises, relève le communiqué, citant la création d’un comité composé des Etats membres de l’ICESCO spécialisé dans les demandes de restitution de leurs biens culturels pillés, la mise en place d’un observatoire pour surveiller les ventes aux enchères mondiales, le renforcement de la coopération internationale pour récupérer les artefacts volés, la nécessité de l’adhésion des Etats aux accords internationaux sur la lutte contre le trafic illicite des biens culturels, et l’importance de la coordination entre les pays dans ce domaine.
Lors de la séance d’ouverture, Mohamed Hedi Shili, directeur du Département des affaires juridiques et des normes internationales, a indiqué que l’Organisation a mis en place un plan d’action pour l’élaboration de la stratégie qui a été présenté lors de la Conférence des ministres de la Culture dans le monde islamique, tenue en septembre 2023 à Doha, en mettant en lumière les étapes préalables à sa mise en œuvre.
De son côté, Dr Mohamed Zinelabidine, chef du secteur de la culture et de la communication de l’ICESCO, a souligné la nécessité d’appliquer les législations nationales pour faire face à ce phénomène, en favorisant la coordination entre les ministères de l’Intérieur, de la Défense et des Finances des Etats membres. De même, il a relevé l’importance de la numérisation des biens culturels, la réalisation d’un inventaire précis, ainsi que le développement de mécanismes de préservation adéquats.
Dans son intervention, Dr Webber Ndoro, directeur du Centre du patrimoine dans le monde islamique, a passé en revue les répercussions économiques du trafic illicite des biens culturels et les menaces qu’il fait peser sur le patrimoine culturel.
De son côté, l’ingénieur Mohammed Al-Eidros, président du Comité du patrimoine dans le monde islamique, a mis en exergue l’importance de donner la priorité à la lutte contre ce phénomène préoccupant, compte tenu de sa recrudescence et de la menace qu’il fait peser sur les capacités culturelles ainsi que son entrave aux efforts de développement.