-
Le PKK annonce sa dissolution et la fin de la lutte armée
-
Expulsions de fonctionnaires français d'Algérie/ Jean-Noël Barrot : La France répondra de manière immédiate, ferme et proportionnée
-
L'Ukraine affirme que la Russie a tiré plus de 100 drones malgré l'ultimatum sur une trêve
-
Le calme revenu à la frontière de l'Inde et du Pakistan
Human Rights Watch demande au gouvernement nigérian de signer un accord avec les Nations unies qui garantirait le transfèrement des enfants aux autorités de protection de l'enfance pour leur réunification familiale et leur réintégration dans la communauté. "Si les autorités militaires ou les services de renseignement ont des preuves crédibles d'infractions pénales commises par des enfants, elles devraient les transférer aux autorités judiciaires civiles pour qu'elles les traitent conformément aux normes nationales et internationales en matière de justice pour mineurs", dit l'ONG. Human Rights Watch a interrogé en juin 32 enfants détenus à la caserne de Giwa qui ont déclaré qu'ils n'avaient pas été traduits en justice. "Personne n'était au courant d'accusations contre eux. L'un d'eux a été détenu alors qu'il n'avait que cinq ans". De nombreux enfants ont dit avoir été arrêtés après avoir fui les attaques de Boko Haram contre leur village ou quand ils cherchaient refuge dans des camps de déplacés. L'un d'eux a déclaré qu'il avait été arrêté et détenu depuis plus de deux ans "pour avoir vendu des ignames à des membres de Boko Haram".
Selon HRW, plusieurs filles enlevées avaient été contraintes d'épouser des combattants de Boko Haram. Environ un tiers des enfants interrogés ont déclaré que les forces de sécurité les ont battus pendant leur interrogatoire après leur arrestation à la caserne de Giwa. L'insurrection de Boko Haram, qui dure depuis dix ans dans le nord-est du Nigeria, et sa répression par l'armée nigériane, ont tué plus de 27.000 personnes. Deux millions de personnes ont été déplacées par les attaques que Boko Haram mène également dans les pays voisins.