Houssein Miloudi, figure de l'art contemporain marocain, n’est plus


Libé
Vendredi 16 Septembre 2022

L'artiste Houssein Miloudi, considéré comme une des figures de la peinture contemporaine marocaine, est décédé jeudi à l'âge de 77 ans, selon son entourage.
 Il s'est éteint à l'hôpital militaire de Rabat.

"Ce natif d'Essaouira, à laquelle il est resté attaché toute sa vie, se distingue par une démarche anthropologique et par son haut sens esthétique", a déclaré à l'AFP Mehdi Qotbi, peintre et président de la Fondation des musées du royaume du Maroc (FMRM). "Il lègue une œuvre exceptionnelle pétrie de références culturelles vernaculaires revisitant les arts ruraux et la culture populaire du Maroc profond", a souligné M. Qotbi.


Houssein Miloudi a commencé à dessiner dès l'âge de 5 ans.
 l a fait partie de l'Ecole de Casablanca, mouvement né aux Beaux-Arts de la grande métropole marocaine, qui a joué un rôle novateur dans l'effervescence artistique et culturelle des années 1960.
 Cet artiste discret a également été lauréat de l'Ecole nationale supérieure des Beaux-arts de Paris. 


Il s'est fait connaître notamment par ses toiles constellées de signes abstraits ou figuratifs, s'inspirant des amulettes et de l'art rural marocain mais aussi des artisans orfèvres de sa ville natale d'Essaouira, sur la côte Atlantique. Son œuvre fait partie de plusieurs collections au Maroc et à l'étranger.


Bouillon de culture

Harry Styles
 
Thriller dystopique dans l'Amérique des années 1950, "Don't Worry Darling" arrive prochainement dans les salles marocaines, avec la mégastar de la pop Harry Styles à l'écran et précédé de rumeurs et polémiques ayant émaillé la production.
 Ce deuxième long-métrage de la réalisatrice Olivia Wilde, dont Styles est le compagnon, était l'un des films-événement de la Mostra début septembre.

Présenté hors compétition, "Don't Worry Darling" est une sorte de "Truman Show", remis au goût du jour et influencé par le cinéma de M. Night Shyamalan ou "Black Mirror", série cauchemardesque sur le futur et la technologie.
 Florence Pugh ("Les filles du Dr March", "Black widow") y incarne Alice, une jeune femme, bien sous tous rapports, vivant à Victory, une petite ville modèle construite en plein désert par un mystérieux homme d'affaires, joué par Chris Pine.


Comme toutes ses voisines, Alice a une vie réglée comme du papier à musique, et, a priori, tout pour être heureuse aux côtés de Jack (Harry Styles), son compagnon, qui part chaque matin pour un travail dont elle ignore tout. En échange de ce bien-être matériel, Victory n'a qu'une seule règle: ses habitants ne doivent jamais sortir des limites de la ville. Un tabou qu'Alice ne va pas tarder à briser, à ses risques et périls...

 
Exposition

Une visite de l'exposition inédite mettant en lumière les œuvres de l'illustrateur, cartographe et topographe français Théophile-Jean Delaye (1896-1970), qui sera inaugurée le 17 septembre et se poursuivra jusqu'au 15 janvier 2023 au Musée Yves Saint- Laurent à Marrakech, a été organisée, jeudi, au profit d'un groupe de journalistes représentant des médias locaux et nationaux. 


Placée sous le signe "Le Maroc de Théophile-Jean Delaye (1896-1970)", cette exposition, organisée en partenariat avec le Musée des Civilisation de l'Europe et de la Méditerranée (Mucem), est l'occasion de célébrer le topographe français Théophile-Jean Delaye qui s'était transformé en l'un des plus célèbres cartographes de l'histoire du Maroc, en sillonnant depuis 1924 plusieurs régions du Royaume, en vue d'établir une carte géographique de plusieurs zones.


Ces déplacements de Delaye lui avaient permis donc de laisser derrière lui une production artistique et scientifique dense et riche dans le domaine des illustrations, croquis, dessins et art plastique, étant donné que les régions visitées par le topographe étaient encore, à cette époque, "dépourvue" de planification topographique, en raison du fait qu'il s'agissait bien de terrains difficiles d'accès. 
Grâce à son œuvre, Delaye se veut donc l'un des leaders de la réalisation de cartes, via la photographie aérienne, notamment avec la mise sur pied de la première carte en 1925. 


Dans une déclaration à la presse à cette occasion, le directeur des musées de la Fondation Jardin Majorelle, M. Alexis Sornin, a fait part de sa grande joie et fierté en raison de l'ouverture de cette exposition qui célèbre l'un des historiens et cartographes remarquables, qui s'était installé au Maroc pendant plus d'une trentaine d'années, notant que ses œuvres demeurent d'une importance considérable et servent de "grande réalisation scientifique". 



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