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L’hommage de la SNRT à des pionniers des ondes : Pour relier le passé éternel au présent revivifié
Haj Mohamed Bajdoub, ce virtuose de chant, on le sait, excelle dans l’art de l’émerveillement par les ondulations de sa voix limpide et emporte dans le sillage des intonations de la parole, la mélodie et le rythme.
Bajdoub trône, en effet, sur tout cela car sa voix, à elle seule, peut remplir l’espace le plus étendu. C’est tout un apprentissage et une détermination qui, au bout de plusieurs années de labeur, ont permis à Bajdoub de devenir le maître incontesté du chant. En 1957 déjà dans sa ville natale de Safi, il fréquentait la Zaouia où il a appris à chanter les grands poèmes panégyriques, tels AL Borda et Al Hamzia à Salé où il s’est rendu par la suite, il a pu se frayer un début de carrière que la connaissance de grands maîtres allait approfondir. Des noms comme Moulay Said Kadiri, Haj Driss Benjelloun Touimi, Haj Abdelkrim Rais, Abdessadek Chekkara ont tous été des enseignants précieux pour lui. L’un et l’autre l’ont marqué de leur empreinte et laissé un écho profond dans son âme.
Aujourd’hui, la voix de Haj Mohamed Bajdoub résonne partout et les fruits de ses recherches rayonnent sur le devenir du chant dans la musique Al-Ala.
Mais n’a-t-il pas le mérite d’avoir donné à cette musique une dimension nouvelle et un air de jouvence? Toujours soucieux d’enrichir son répertoire et sa bibliothèque, Bajdoub ne cesse jamais d’interpeller le monde d’Al-Ala.
En tant qu’artiste innovant, Haj Mohamed Bajdoub a marqué l’évolution du «Samàa » et de « Al-Ala » que ce soit de manière individuelle, au sein d’une chorale ou à travers un orchestre de musique andalouse. L’école Bajdoub a fait des émules, d’autres voix sont venues s’ajouter à celle du maître incontesté de cet art.
D’ailleurs il encourage constamment les « Mounchidines » à la recherche de l’origine du « Madih Annabaoui »et de la grande poésie, dans les recueils de poèmes soufis et autres…