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Furtive, incisive et juste, la touche de Hassan Kouhen nous introduit directement dans l’univers pictographique d’un plasticien qui donne libre cours à sa sensibilité. Le tout dans un rendu visuel attrayant où la vie est toujours présente. Sa passion : la peinture. Sa devise : la créativité et le sérieux. Et son terrain de jeu : la toile. Il s’agit d’un plasticien dont la richesse intellectuelle se reflète dans la production picturale. Cette expérience, Hassan Kouhen l’a partagée un peu partout depuis plus de quarante ans, aux Etats-Unis, au Maroc et aux quatre coins du monde, à travers plusieurs expositions et rencontres d’art.
Aujourd’hui, la galerie Almazar Art de Marrakech, fête les quarante ans de peinture de cet artiste à travers cette énième exposition. Ce natif de Fès en 1955, qui vit et travaille à Lake Forest, en Californie, aux Etats-Unis, y dévoile ses œuvres récentes savamment travaillées, inspirées de fragments et de symbolisme, plus gestuelles et moins formelles. Il nous révèle ainsi une palette diversifiée avec des pictographies finement tracées, productions plus libres reposant sur l’emploi de signes, de symboles, de motifs géométriques riches en termes de plasticité et de picturalité. Et une synthèse d'expressions aussi proches que lointaines. De quoi ravir les amateurs français de l’art contemporain marocain, évidemment. D'autant plus qu’il s’agit d’un artiste charismatique, une figure éprise d’art et de liberté. Et la fantaisie qui caractérise sa liberté d’expression demeure quasiment lyrique. Son œuvre révèle une audace picturale et une intensité stylistique originale. C’est ce que pense aussi l’écrivain, chroniqueur et journaliste Omar Salim: «Homme affable et avenant, bien né et bien éduqué, il se meut en société comme un poisson dans l'eau mais sa peinture dégage autre chose: l'indicible, l'ineffable. Les non-dits d'un être tourmenté par une passion incommensurable qui paradoxalement ne le consume point mais le rend chaque jour plus perspicace et plus précis». Pour Omar Salim, Hassan Kouhen fait partie de cette race qui ne cesse de se raréfier, celle des artistes peintres poètes. Chaque coin de ses toiles, grandes ou petites, cache un poème ou ne serait-ce qu'un vers. «Ce roi de la couleur, comme on l'appelle, est aussi un versificateur, un alchimiste...son art le propulse dans des sphères lointaines, transcendantales le rapprochant ainsi de sommets insoupçonnés», ajoute-t-il.
Il est enfin à rappeler que cette exposition dont le vernissage de clôture a été organisé le 29 décembre, a été une grande réussite. Puisque six œuvres ont été vendues, lors de cette expo, dont quatre à une grande banque. On peut également citer deux réservations et une œuvre qui a été mise aux enchères par l'Association «Les enfants de l'Atlas» et qui a été acquise par un grand collectionneur étranger.