-
Morocco Business Weeks à Londres : Un momentum économique fort pour la coopération maroco-britannique
-
Accès des EEP au marché des capitaux : L'AMMC et l'ANGSPE renforcent leur coopération
-
Signature à Rabat de l’accord de siège de l’AFROSAI
-
Fès-Meknès : L'OFPPT et la FNBTP s'unissent pour qualifier la main d'œuvre du BTP
-
Phosphates et dérivés : 20,3 MMDH d'exportations à fin mars
Selon les promoteurs du nouveau sac, l'injection d'un additif D2W dans la structure moléculaire du plastique permet de modifier cette dernière. Une transformation de la matière est ainsi opérée de sorte que le produit fini soit composé d'eau, de CO2 et de biomasse, devenant ainsi un composant biodégradable. Les sacs ainsi créés le sont pour une durée moyenne d'un an au cours de laquelle l'utilisateur marocain pourra réutiliser ces derniers pour un usage privé. Ensuite la dégradation peut durer de six mois à cinq ans, contrairement au plastique habituel dont la durée de vie est d'environ 400 ans.
Près de 80 pays ont déjà recours à ce nouveau plastique à l'instar de la Turquie où les officines des pharmacies du grand Istanbul se sont pourvues de sacs plastiques biodégradables.
Durant la conférence de presse, tenue mardi dans un palace de la ville de Casablanca, les dirigeants des groupes Greenberry et Symphony Environnemental ont officiellement annoncé l'arrivée dès le mois de janvier 2010 de ce type de sac plastique dans les enseignes Label' Vie présentes dans le Royaume.
Ce projet peut d'ores et déjà s'avérer être un bon compromis pour les Marocains attachés au sac plastique traditionnel, car le sac dégradable a exactement le même aspect et la même résistance. Cependant, si l'enseigne marocaine ne répercute pas les coûts supplémentaires du produit sur les consommateurs, il est fort à parier que d'autres enseignes n'hésiteraient pas à faire payer ce nouveau sac plastique au consommateur à l'instar des grandes surfaces françaises.
A l'heure où le Royaume s'apprête à mettre en place une « Charte de l'environnement » pour un développement durable, ce nouveau sac biodégradable pourrait faire son bout de chemin dans notre pays.
Cependant, il s'agit désormais de fabriquer ce nouveau composant à l'échelle nationale afin de réduire le surcoût actuel qui est de l'ordre de 10 à 20% par rapport à la matière traditionnelle.
En outre, le nouveau sac plastique ne pourra être un succès que si une réelle politique d'éducation à l'environnement est menée au niveau national. Le cas échéant, les sacs pourront vite se retrouver amassés le long de nos routes et voies ferrées qu'ils soient biodégradables ou pas…