-
Un Marocain primé au Salon international des inventions d'Adana
-
Les produits du terroir marocains, vedettes des "Rencontres de la diplomatie culinaire France-Maroc"
-
Ali Haddadi, l’art de fabriquer des fusils de Tbourida
-
CMR: mise en paiement de 7.000 pensions au profit des nouveaux retraités de l’Éducation nationale
-
Flambée de saveurs de la cuisine marocaine à Buenos Aires
L'engagement et la prise de conscience des jeunes africains et particulièrement marocains quant aux enjeux du changement climatique et à l’importance de leur participation dans les cercles décisionnels afin d’influencer les politiques publiques sur la question climatique ont été mis en exergue mercredi lors de la 11ème édition des débats "Parlons développement" sur le thème "Comment les jeunes peuvent participer aux décisions climatiques ?".
Initiée conjointement par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Maroc, la Banque mondiale (BM) et le Policy Center for the New South, cette conférence-débat, qui se voulait un moment d’échange entre jeunes et experts nationaux et internationaux, a été l’occasion de mettre en lumière l’importance de cette thématique puisque plusieurs jeunes du monde entier ont enregistré des succès dans leur lutte contre le changement climatique.
Ces jeunes, fervents défenseurs de la cause environnementale, ont fait montre de leur capacité à participer à l’action climatique et à faire entendre leur voix pour protéger l’avenir de la planète, et ce à travers l’organisation de campagnes et des pétitions, le recours à l’action directe, ou la formation d’alliances internationales de jeunes qui comptent des antennes dans le monde, ont fait remarquer les différents intervenants.
A ce titre, ils ont appelé la jeunesse marocaine, qui manifeste une éco-anxiété à ce sujet, à nourrir sa curiosité, à s’informer davantage sur la question climatique et à investir les espaces existants (association, réseau ou initiative) afin de faire émerger une force motrice capable d’influencer les politiques au niveau local, territorial, national et international.
Les experts ont en outre mis l’accent sur la nécessité de faciliter la participation de ces jeunes à l’élaboration des politiques et leur implication dans la mise en oeuvre des actions relatives au climat afin d’assurer une croissance verte du pays et du continent.
Ils ont également prôné l’amélioration de mécanismes institutionnels afin de renforcer la présence des jeunes dans le processus politique de développement durable ainsi que le renforcement de leurs compétences en les dotant du socle de connaissances et du savoir relatifs aux enjeux du climat pouvant contribuer substantiellement aux processus internationaux en matière de politiques climatiques.
La promotion des procédures inclusives, la disponibilité et l’accès à des informations fiables et à des ressources financières pour leur participation, le soutien d’initiatives qui introduisent des alternatives pour des transformations à grande échelle, ou encore l’évaluation des impacts positifs de la jeunesse en termes d’action climatique sont à prendre en considération, ont-ils ajouté.
Les jeunes ayant participé à ce débat ont proposé des pistes pour consolider l'engagement des jeunes en faveur de l'action climatique. Ils ont insisté, dans ce sens, sur la sensibilisation, précisant que "beaucoup parmi ces jeunes semblent avoir le sentiment de ne pas être suffisamment informés des conséquences de la crise climatique et de la biodiversité".
Pour eux, l’éducation relative à l’environnement peut renforcer la résilience et l’adaptation des citoyens aux changements climatiques, outre la création d’opportunités d’investissement dans des métiers futurs de la transition écologique comme le recyclage, l’économie circulaire et la sécurité énergétique.
Organisée en partenariat avec l’Université Internationale de Rabat (UIR) dans le cadre des mercredi Sciences Po, cette rencontre diffusée également en mode live streaming (Youtube, Facebook, Twitter) s’inscrit dans le cadre d’une série de débats virtuels intitulés "Parlons développement" ayant pour but d’examiner les opportunités et défis dans la trajectoire du Maroc vers un développement inclusif, durable et résilient, prenant comme référentiel les Objectifs du développement durable et le Nouveau Modèle de Développement (NMD).
Cette série de dialogues vise à encourager les jeunes à prendre part au débat public autour des enjeux de développement et à stimuler la recherche et les analyses sur le NMD du Royaume, notamment en ce qui concerne les grands enseignements de la crise de Covid-19.