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Réalisée par Ferrouji Mabrouk à partir du texte de l'artiste et écrivain marocain Hamid Morchid, cette pièce interprétée par quatre acteurs à l'Espace El Aroui de la Faculté des lettres et des sciences humaines Ben M'Sik, expose la nature de la relation inéquitable entre les membres d’une même famille basée sur l’individualisme, l’autorité et la domination pour faire prévaloir l’intérêt personnel.
Composée du père "Lberrah" (Zahi) et de trois filles, cette famille avait perdu la mère qui a laissé une "gandoura" avec pour consigne de l’offrir à la première fille qui sera mariée, un décès marquant le début d’une série de malentendus entre les membres de cette famille et un climat de tensions entre les filles et le père d’une part pour l’empêcher d’épouser une nouvelle femme et entre les trois filles d’autre part, dans une tentative pour trouver "le fiancé attendu" et remporter la "gandoura". Cette pièce a tenté d’approcher la situation actuelle de la famille dans le monde arabe avec ses contradictions où prédominent l'égoïsme menant vers la domination et l'autorité pratiquée sur les individus face à la liberté de l’autre dans la prise de décisions, a déclaré à la MAP le réalisateur de cette pièce. Pour sa part, l’auteur, Hamid Morchid a affirmé que le réalisateur a accordé une touche arabe au texte original dont le titre a été modifié "Bnat Lehlaiki" devenu "Bnat Lberrah", ajoutant que Mabrouk a fait du débat sur "la famille en tant que noyau" une question dépassant les limites d’une seule société pour aborder la réalité vécue au sein des sociétés arabes après les changements survenus dans le cadre du "printemps arabe".
Cette édition du FITUC, initiée du 4 au 9 juillet sous le signe "Action, aspect du théâtre contemporain", met à l'honneur les différentes facettes de la tradition théâtrale italienne, particulièrement le ballet de Milan, en reconnaissance de la notoriété de cette école de théâtre.