"Fil rouge" est le thème de l'exposition de l'artiste-peintre Florence Arnold qui aura lieu du 22 septembre au 15 octobre à la galerie Loft.
Sur le choix de cette artiste la responsable de la communication a expliqué que Loft "suit de très près Florence Arnold et ce depuis sa première exposition dans cette galerie en 2009".
Yasmine Berrada, responsable de la galerie abonde dans le même sens en précisant que "les œuvres de Florence ont connu une grande maturité dernièrement, surtout au niveau de l'approche. "
Certes, le sujet de prédilection, le corps, est toujours le même. Mais sa perception et son interaction avec son environnement changent d'une toile à l'autre. "Oui, il s'agit de nu, mais avec une approche qui donne au corps une esthétique et une force nouvelles surtout qu'il ne s'agit pas d'un corps figé mais qui s'adapte aux différentes situations", a-t-elle précisé.
Il faut dire que l'œuvre de Florence Arnauld constitue une recherche inlassable des corps des hommes et de femmes alanguis et versatiles. Entre abstraction et expressionnisme, elle dévoile des silhouettes parfaitement maîtrisées et s'impose comme l'une des artistes les plus prometteuses de sa génération.
Pour Gérard Xuriguera, critique et historien de l'art, "la démarche de Florence Arnaud participe légitimement d'une filiation intemporelle, en rejoignant ses grands aînés Valdes, Léal, Goya ou Satine, et, plus près de nous, Bacon et Saura".
Marguerite Pilven, critique d'art pense, quant à elle, à un élargissement du territoire d'expression. "En se détachant des corps, séduisants carcans, pour leur infliger d'insolentes métamorphoses, Florence Arnold élargit son territoire d'expression. Elle poursuit sa quête d'une expression juste, en adéquation avec des questionnements qui sont les siens".
Organiques et sensuels, les corps de Florence Arnauld sont aussi crus et frontaux. Ses dessins finement exécutés contrastent avec la toile arrachée, brûlée et accidentée.
S'agit-il d'un combat, d'un corps à corps, d'une exhibition ou d'une danse légère ?
Quelle que soit la réponse, comme l'écrit Marguerite Pilven, chaque œuvre nous permet de mieux comprendre le processus créatif de l'artiste et de nous rapprocher au plus près de sa sensibilité.
Depuis qu'elle a débuté, Florence Arnold peint exclusivement des corps humains. De ses premiers tableaux aux œuvres récentes, la relation à ce sujet se complexifie. L'enjeu de la figuration s'élargit à celui de la peinture qui est d'ores et déjà une affaire d'incarnation. Les corps et les figures se lient aux possibilités de la matière, la surface épidermique des tableaux alterne entre les jus et les concrétions (voire sécrétions) de matière. Dans ce sens, on peut dire qu'il s'agit d'une œuvre complète et entière dans la mesure où le thème central n'a de signification qu'en le mettant dans son environnement qui est la toile elle-même et la matière avec laquelle elle est exécutée.
L'exposition de Florence Arnaud sera présentée par la galerie Loft dans le cadre "La nuit des galeries" qu'organise chaque année le ministère de la Culture.
Sur le choix de cette artiste la responsable de la communication a expliqué que Loft "suit de très près Florence Arnold et ce depuis sa première exposition dans cette galerie en 2009".
Yasmine Berrada, responsable de la galerie abonde dans le même sens en précisant que "les œuvres de Florence ont connu une grande maturité dernièrement, surtout au niveau de l'approche. "
Certes, le sujet de prédilection, le corps, est toujours le même. Mais sa perception et son interaction avec son environnement changent d'une toile à l'autre. "Oui, il s'agit de nu, mais avec une approche qui donne au corps une esthétique et une force nouvelles surtout qu'il ne s'agit pas d'un corps figé mais qui s'adapte aux différentes situations", a-t-elle précisé.
Il faut dire que l'œuvre de Florence Arnauld constitue une recherche inlassable des corps des hommes et de femmes alanguis et versatiles. Entre abstraction et expressionnisme, elle dévoile des silhouettes parfaitement maîtrisées et s'impose comme l'une des artistes les plus prometteuses de sa génération.
Pour Gérard Xuriguera, critique et historien de l'art, "la démarche de Florence Arnaud participe légitimement d'une filiation intemporelle, en rejoignant ses grands aînés Valdes, Léal, Goya ou Satine, et, plus près de nous, Bacon et Saura".
Marguerite Pilven, critique d'art pense, quant à elle, à un élargissement du territoire d'expression. "En se détachant des corps, séduisants carcans, pour leur infliger d'insolentes métamorphoses, Florence Arnold élargit son territoire d'expression. Elle poursuit sa quête d'une expression juste, en adéquation avec des questionnements qui sont les siens".
Organiques et sensuels, les corps de Florence Arnauld sont aussi crus et frontaux. Ses dessins finement exécutés contrastent avec la toile arrachée, brûlée et accidentée.
S'agit-il d'un combat, d'un corps à corps, d'une exhibition ou d'une danse légère ?
Quelle que soit la réponse, comme l'écrit Marguerite Pilven, chaque œuvre nous permet de mieux comprendre le processus créatif de l'artiste et de nous rapprocher au plus près de sa sensibilité.
Depuis qu'elle a débuté, Florence Arnold peint exclusivement des corps humains. De ses premiers tableaux aux œuvres récentes, la relation à ce sujet se complexifie. L'enjeu de la figuration s'élargit à celui de la peinture qui est d'ores et déjà une affaire d'incarnation. Les corps et les figures se lient aux possibilités de la matière, la surface épidermique des tableaux alterne entre les jus et les concrétions (voire sécrétions) de matière. Dans ce sens, on peut dire qu'il s'agit d'une œuvre complète et entière dans la mesure où le thème central n'a de signification qu'en le mettant dans son environnement qui est la toile elle-même et la matière avec laquelle elle est exécutée.
L'exposition de Florence Arnaud sera présentée par la galerie Loft dans le cadre "La nuit des galeries" qu'organise chaque année le ministère de la Culture.
Festival de théâtre de Hay Mohammadi
