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L’objectif de cette exposition est double: «répondre à la demande de la Direction régionale de la Culture de Meknès-Tafilalet de collaborer pour faire connaitre le patrimoine de la ville et permettre aux Meknassis de porter un regard différent sur ce patrimoine qu’ils côtoient tous les jours et qu’il est important de préserver », a confié à Libé Anne-Marie Duhard, directrice de l’Institut français de Meknès.
Présentée sous le signe « Sur les traces du patrimoine moderne de Meknès», cette exposition est une initiative de l’Institut français de Meknès en partenariat avec la Direction régionale de la Culture et l’Association pour la promotion de l’architecture et de la ville (APAV). A travers cette exposition, qui se décline en deux parties, l’IF de Meknès entend ainsi rendre hommage au patrimoine architectural moderne de la ville de Meknès et par ricochet, faire découvrir à ses habitats ce trésor souvent méconnu et dans bien des cas ignoré. Qui fait pourtant la richesse de la cité.
Dans la première partie, « Sur les traces du patrimoine moderne de Meknès » propose à voir de merveilleuses cartes postales anciennes datant du début du 20ème siècle, collectées depuis maintenant plus d’une dizaine d’années par l’architecte Ismaïl Akajni.
« Cette collection unique reflète une vision patrimoniale de la ville nouvelle de Meknès à travers des compostions photographiques (issues directement du fonds ancien). Ces compositions laissent voir la richesse insoupçonnable d’un patrimoine moderne trop souvent passé sous silence, oublié ou banalisé, voire détruit », explique-t-on.
La seconde partie propose un regard photographique contemporain sur la ville de Meknès à travers l’objectif d’Eric Didym. A la demande de l’Institut français de Meknès, l’artiste français a recensé, à travers un reportage photographique, les bâtiments de la ville moderne dont le public appréciera le savoir-faire architectural tout au long de l’exposition. En effet, parmi les images les plus représentatives de ce patrimoine qui peuvent être vues, professionnels et curieux pourront découvrir des bijoux architecturaux réalisés par l’architecte Gaston Goupil tels que l’hôtel de ville (1933), le siège des PTT (1950), l’immeuble des anciens combattants (1950)…
« La mise en regard de ces deux visions permet de constater l’importance du patrimoine moderne, mais surtout la nécessité de le valoriser et de le sauvegarder », concluent les organisateurs.
Soulignons que le vernissage de cette exposition aura lieu demain soir à partir de 18h30 à la Médiathèque de l’Institut français de Meknès et sera suivie d’une conférence à 19h, animée par El Hadi Khriss. Architecte de son état et inspecteur régional des monuments historiques et des sites, Ismaïl Akajni est le commissaire de l’exposition.