Autres articles
-
Le secrétaire général de la CAF objet d'une enquête en Suisse
-
Les Bleus sans Mbappé ménagé
-
Des règles de la Fifa encadrant les transferts de joueurs jugées "contraires au droit" de l'UE
-
Carlo Ancelotti : Nous aurions pu égaliser mais ça n'aurait pas été mérité
-
Ligue des champions: Le Real Madrid tombe à Lille et le Bayern Munich à Aston Villa
Une ambiance de fête pour des millions de fans de foot venus de toute l'Europe: l'Allemagne tire à mi-parcours un bilan globalement positif de l'Euro-2024, malgré un contexte sécuritaire tendu et des soucis de transport ferroviaire.
Ils sont de retour! Après un Euro en 2021 encore sous contrainte de la pandémie de Covid-19, les supporters ont reconquis les rues et les stades. A chaque "Fan walk" organisée avant les rencontres, des vagues bariolées déferlent dans les villes, parées des couleurs des équipes du jour.
Mention spéciale à la "Tartan army" écossaise qui s'est fait une place dans le coeur des Allemands après une parade bon enfant à Munich, avec force kilts et cornemuses, pour le match d'ouverture contre la Mannschaft.
L'ouragan "Oranje" qui accompagne chaque déplacement des Néerlandais a aussi marqué les esprits avec des fans venus en nombre du pays voisin: ils étaient plus de 17.000 mardi soir dans les travées de l'Olympiastadion de Berlin, où leur équipe s'est inclinée contre l'Autriche (3-2), et au moins autant à faire la fête en ville au son de leur hymne "Links, Rechts".
"J'ai l'impression que les fans de toute l'Europe se sentent très bien chez nous", s'est réjouie la ministre allemande de l'Intérieur, Nancy Faeser.
Les fan zones des principales villes affichent souvent complet bien avant le début du match malgré leur jauge généreuse: pour le troisième match de groupe des Allemands contre la Suisse, la Fanmeile de Berlin a été agrandie pour accueillir 70.000 visiteurs. A Munich, pour les prochains matches de la Mannschaft, l'ancien stade olympique accueillera jusqu'à 20.000 spectateurs, en plus des 25.000 que peut accueillir la fan zone voisine du parc olympique.
Et les Allemands dans tout ça? Si globalement le pays a renoué avec l'ambiance festive, désormais culte, du Mondial-2006, il reste de la marge, notamment dans les stades, estime la presse. "Pourquoi les matches du pays hôte de l'Euro sont-ils parfois si calmes?", s'interrogeait ainsi le Spiegel.
L'apocalypse ferroviaire annoncée par certains ne s'est pas produite, mais les visiteurs étrangers découvrent, parfois avec étonnement, les faiblesses du rail allemand.
Les récits de supporteurs arrivant en retard à cause de problèmes de la Deutsche Bahn (DB) sont légion. Même le patron de l'organisation de la compétition, Philipp Lahm, en a fait les frais ratant le coup d'envoi du match Ukraine-Slovaquie vendredi dernier.
Les réseaux sociaux se sont déchaînés contre l'une des villes hôtes, Gelsenkirchen, ancienne cité minière de 265.000 habitants, dans le bassin de la Ruhr (ouest): des supporters ont raconté avoir été bloqués pendant plusieurs heures, en l'absence de tramways et de trains, les soirs des matchs Angleterre-Serbie le 17 juin, puis trois jours plus tard après Italie-Espagne.
Ralf Thieme, responsable des gares à la DB, a appelé à la raison: "Quand 50.000 spectateurs sortent d'un stade, tous ne peuvent pas prendre le premier train", a-t-il souligné.
La Deutsche Bahn, qui a transporté cinq millions de passagers depuis le début du tournoi, a néanmoins dit "comprendre le mécontentement et les critiques" des supporters. Les chemins de fer allemands "n'offrent actuellement pas la qualité que tout le monde mérite", a concédé au tabloïd Bild, Michael Peterson, membre du Conseil d'administration de l'opérateur public.
Dans un contexte géopolitique tendu, avec en toile de fond les conflits au Proche-Orient et en Ukraine, la sécurité reste la priorité des organisateurs.
Chaque jour sont mobilisés 22.000 policiers fédéraux, épaulés par leurs confrères des régions et par 580 membres des forces de l'ordre des pays participant au tournoi pour faire face à toutes sortes de menaces possibles: attentats, hooligans, cyberattaques.
L'Allemagne, qui a rétabli pendant le championnat les contrôles sur l'ensemble de ses frontières et a renforcé la surveillance dans les trains, les gares et les aéroports, a procédé à plus de 400 arrestations et empêché l'entrée sur son territoire d'une cinquantaine de hooligans.
Au total, depuis le début de l'Euro, le 14 juin, la police a interdit l'entrée en Allemagne d'environ 2.300 personnes.
Jusqu'ici, la situation a rarement dégénéré. Mercredi, la ministre de l'Intérieur, Nancy Faeser, s'est félicitée que beaucoup de supporters jugés à risque s'étaient jusqu'ici bien comportés, citant notamment l'exemple des Hongrois et des Allemands restés "très calmes" à Stuttgart malgré les craintes avant la rencontre.
A Munich toutefois, neuf policiers ont été blessés par des fans serbes qui les ont attaqués à coup de bouteilles et d'une chaise, après le contrôle d'un des leurs.
Ils sont de retour! Après un Euro en 2021 encore sous contrainte de la pandémie de Covid-19, les supporters ont reconquis les rues et les stades. A chaque "Fan walk" organisée avant les rencontres, des vagues bariolées déferlent dans les villes, parées des couleurs des équipes du jour.
Mention spéciale à la "Tartan army" écossaise qui s'est fait une place dans le coeur des Allemands après une parade bon enfant à Munich, avec force kilts et cornemuses, pour le match d'ouverture contre la Mannschaft.
L'ouragan "Oranje" qui accompagne chaque déplacement des Néerlandais a aussi marqué les esprits avec des fans venus en nombre du pays voisin: ils étaient plus de 17.000 mardi soir dans les travées de l'Olympiastadion de Berlin, où leur équipe s'est inclinée contre l'Autriche (3-2), et au moins autant à faire la fête en ville au son de leur hymne "Links, Rechts".
"J'ai l'impression que les fans de toute l'Europe se sentent très bien chez nous", s'est réjouie la ministre allemande de l'Intérieur, Nancy Faeser.
Les fan zones des principales villes affichent souvent complet bien avant le début du match malgré leur jauge généreuse: pour le troisième match de groupe des Allemands contre la Suisse, la Fanmeile de Berlin a été agrandie pour accueillir 70.000 visiteurs. A Munich, pour les prochains matches de la Mannschaft, l'ancien stade olympique accueillera jusqu'à 20.000 spectateurs, en plus des 25.000 que peut accueillir la fan zone voisine du parc olympique.
Et les Allemands dans tout ça? Si globalement le pays a renoué avec l'ambiance festive, désormais culte, du Mondial-2006, il reste de la marge, notamment dans les stades, estime la presse. "Pourquoi les matches du pays hôte de l'Euro sont-ils parfois si calmes?", s'interrogeait ainsi le Spiegel.
L'apocalypse ferroviaire annoncée par certains ne s'est pas produite, mais les visiteurs étrangers découvrent, parfois avec étonnement, les faiblesses du rail allemand.
Les récits de supporteurs arrivant en retard à cause de problèmes de la Deutsche Bahn (DB) sont légion. Même le patron de l'organisation de la compétition, Philipp Lahm, en a fait les frais ratant le coup d'envoi du match Ukraine-Slovaquie vendredi dernier.
Les réseaux sociaux se sont déchaînés contre l'une des villes hôtes, Gelsenkirchen, ancienne cité minière de 265.000 habitants, dans le bassin de la Ruhr (ouest): des supporters ont raconté avoir été bloqués pendant plusieurs heures, en l'absence de tramways et de trains, les soirs des matchs Angleterre-Serbie le 17 juin, puis trois jours plus tard après Italie-Espagne.
Ralf Thieme, responsable des gares à la DB, a appelé à la raison: "Quand 50.000 spectateurs sortent d'un stade, tous ne peuvent pas prendre le premier train", a-t-il souligné.
La Deutsche Bahn, qui a transporté cinq millions de passagers depuis le début du tournoi, a néanmoins dit "comprendre le mécontentement et les critiques" des supporters. Les chemins de fer allemands "n'offrent actuellement pas la qualité que tout le monde mérite", a concédé au tabloïd Bild, Michael Peterson, membre du Conseil d'administration de l'opérateur public.
Dans un contexte géopolitique tendu, avec en toile de fond les conflits au Proche-Orient et en Ukraine, la sécurité reste la priorité des organisateurs.
Chaque jour sont mobilisés 22.000 policiers fédéraux, épaulés par leurs confrères des régions et par 580 membres des forces de l'ordre des pays participant au tournoi pour faire face à toutes sortes de menaces possibles: attentats, hooligans, cyberattaques.
L'Allemagne, qui a rétabli pendant le championnat les contrôles sur l'ensemble de ses frontières et a renforcé la surveillance dans les trains, les gares et les aéroports, a procédé à plus de 400 arrestations et empêché l'entrée sur son territoire d'une cinquantaine de hooligans.
Au total, depuis le début de l'Euro, le 14 juin, la police a interdit l'entrée en Allemagne d'environ 2.300 personnes.
Jusqu'ici, la situation a rarement dégénéré. Mercredi, la ministre de l'Intérieur, Nancy Faeser, s'est félicitée que beaucoup de supporters jugés à risque s'étaient jusqu'ici bien comportés, citant notamment l'exemple des Hongrois et des Allemands restés "très calmes" à Stuttgart malgré les craintes avant la rencontre.
A Munich toutefois, neuf policiers ont été blessés par des fans serbes qui les ont attaqués à coup de bouteilles et d'une chaise, après le contrôle d'un des leurs.