-
Après leur débat, Harris et Trump ratissent les Etats au cœur de leur duel
-
Trêve éphémère entre Harris et Trump autour de l'anniversaire du 11-Septembre
-
L'Asie du Sud-Est fait face aux destructions du typhon Yagi et plus de 200 morts
-
La Défense civile annonce 18 morts dans une frappe israélienne sur une école à Gaza
-
Mis en examen, le patron de Telegram Pavel Durov devra rester en France
Seize combattants du régime syrien ont été tués par des bombardements turcs menés en représailles à la mort d'au moins 33 soldats jeudi dans la région d'Idleb dans des frappes aériennes attribuées par Ankara à Damas, a rapporté vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.
Cette brusque poussée de fièvre risque d'aggraver encore la situation humanitaire déjà catastrophique à Idleb, où plusieurs centaines de civils ont été tués et près d'un million de personnes déplacées ces derniers mois par l'offensive qu'y mène depuis décembre le régime de Damas appuyé militairement par Moscou.
Les Nations unies ont appelé à un cessez-le-feu immédiat, soulignant que le "risque d'une escalade encore plus grande augmentait d'heure en heure".
Dans ce contexte, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a annoncé une réunion en urgence vendredi des ambassadeurs des 29 pays de l'Alliance, à la demande de la Turquie, en vertu de l'article 4 du traité qui peut être invoqué par un allié estimant son intégrité territoriale, son indépendance politique ou sa sécurité menacée.
A Ankara, la présidence turque a en outre exhorté la communauté internationale à mettre en place une zone d'exclusion aérienne à Idleb pour clouer au sol les avions du régime syrien et de Moscou qui pilonnent la région depuis plusieurs mois.
Dans une apparente tentative de faire pression sur l'Union européenne pour obtenir davantage de soutien, Ankara a en outre annoncé qu'il ne stopperait plus les migrants qui cherchent à se rendre en Europe depuis la Turquie.
"Nous ne retiendrons plus ceux qui veulent se rendre en Europe", a déclaré vendredi à l'AFP un haut responsable sous couvert d'anonymat, réveillant le spectre d'une grave crise migratoire comme celle qui a secoué le continent européen en 2015.
Selon les médias turcs, des groupes de migrants se dirigeaient vendredi matin en direction de la frontière avec la Grèce dans l'ouest de la Turquie, certains affrétant des bus depuis Istanbul.
L'agence de presse DHA a rapporté qu'environ 300 migrants syriens, irakiens ou encore iraniens étaient arrivés dans la province d'Edirne, à la frontière grecque.