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C’est une pléiade de comédiens, réalisateurs, critiques et d’autres professionnels du cinéma qui va, à partir de ce mercredi, rendre un vibrant hommage posthume à l’un des leurs : Ahmed Bouânani, décédé il y a quarante jours à Demnat. L’occasion de cette cérémonie organisée conjointement par l’Association Al Qabass, et la Faculté polydisciplinaire d’Errachidia, n’est autre que la sixième édition du Festival du cinéma universitaire qui s’étalera jusqu’à la fin de la semaine. Outre les témoignages qui seront prononcés à l’endroit de l’intellectuel défunt, notamment lors de la cérémonie d’ouverture, cette édition sera marquée par une journée d’étude consacrée à la production intellectuelle du défunt, notamment en matière cinématographique, poétique et romanesque. Initiée sous le signe « A la mémoire de Mohamed Bouânani, l’homme et le créateur », cette édition verra la participation des membres de la famille du défunt, des comédiens tels Mohamed Bestaoui, Farid Regragui, Mohamed Khammouli, des réalisateurs, tel Mohamed Abderrahman Tazi et des critiques et chercheurs, entre autres, Mohamed Chouika, Larbi Jaidi, Hamid Tbatou, Said Karimi, Atman Bissani… Surnommé «l’homme silencieux du cinéma marocain », Ahmed Bouânani qui était réalisateur, scénariste, écrivain, poète, reste l’auteur de l’un des plus beaux films marocains « Mirage » (Assarab), oeuvre qu’il a signée en 1979. Né en 1938 à Casablanca, feu Bouânani a accompagné le cinéma marocain dans toutes ses étapes lumineuses. Lui qui fait partie des jeunes lauréats de l'Institut des hautes études cinématographiques à Paris (IDHEC), a d’abord contribué, en tant que monteur, à la vague des courts-métrages des années 60, produits par le CCM où il était fonctionnaire depuis 1965. Par ailleurs, cette sixième édition verra l’organisation d’un concours dédié au film documentaire universitaire, avec la participation de films documentaires 2010 ou 2011 et d’une durée ne dépassant pas 35mn générique inclus. Le Festival du cinéma universitaire vise à diffuser la culture de l’image dans la région, faire connaître les productions marocaines et intégrer le cinéma en tant que levier pour le développement, soulignent les organisateurs. Le jeune public et les férus du grand écran profiteront également des ateliers qui seront organisés à cette occasion autour des techniques de l’écriture du scénario, de la lecture filmique, du film documentaire, et de l’entreprise et l’université.
Mohamed Bouânani sert donc toujours le cinéma marocain, même après sa disparition d’autant que cet hommage permettra aux jeunes de s’initier aux techniques du cinéma.
Mohamed Bouânani sert donc toujours le cinéma marocain, même après sa disparition d’autant que cet hommage permettra aux jeunes de s’initier aux techniques du cinéma.