-
Au Soudan, des dizaines de civils tués par des frappes paramilitaires sur une école et un hôpital
-
Le Japon accuse l'aviation chinoise d'actes hostiles en mer, Pékin réfute
-
Tentative de coup d'Etat au Bénin, la présidence dit garder le contrôle
-
Macron à Londres lundi pour rencontrer Zelensky, Starmer et Merz
"Il est important de garder des canaux de dialogue ouverts entre les Etats-Unis et le Venezuela", lui a dit M. Erdogan, exprimant par ailleurs l'espoir que "les tensions s'apaisent dès que possible", selon un communiqué de ses services.
M. Erdogan lui a également assuré que la Turquie suivait de près les développements dans la région et estimait que "les problèmes pouvaient être résolus par le dialogue".
Selon Caracas, "le président Erdogan a exprimé sa profonde inquiétude face aux menaces qui pèsent sur le Venezuela, en particulier le déploiement militaire et les actions de diverses natures qui visent à perturber la paix et la sécurité dans les Caraïbes".
Le président Maduro "a expliqué en détail le caractère illégal, disproportionné, inutile et même extravagant de ces menaces, en précisant clairement que le Venezuela continue à oeuvrer avec détermination en faveur de la croissance économique, de la paix et de la stabilité", ont précisé les autorités vénézuéliennes dans un communiqué.
Elles ont ajouté que MM. Maduro et Erdogan avaient évoqué la suspension des vols des compagnies aériennes internationales à la suite d'une alerte de sécurité émise par les autorités aéronautiques américaines en raison de l'intensification des activités militaires près du Venezuela.
"Ils ont convenu de l'importance de rétablir rapidement la liaison aérienne Caracas-Istanbul-Caracas par la compagnie Turkish Airlines", ajoute le texte.
Les Etats-Unis ont intensifié la pression sur le Venezuela avec un important déploiement militaire dans les Caraïbes, des frappes aériennes contre des bateaux de narcotrafiquants présumés en mer, des avertissements sur le transport aérien et l'évocation récurrente de frappes sur le sol vénézuélien.
Donald Trump accuse le Venezuela d'opérer un trafic de produits stupéfiants qui inondent le marché des Etats-Unis. Mais Caracas dément et juge que l'objectif véritable de Washington est un changement de régime et la mainmise sur les réserves pétrolières vénézuéliennes.
Le président Maduro a toutefois assuré mercredi avoir eu une conversation téléphonique qu'il a qualifiée de "cordiale" avec son homologue américain.
La Turquie entretient des liens étroits avec le Venezuela. M. Erdogan s'y est rendu pour la dernière fois en décembre 2018 afin d'offrir son soutien à M. Maduro dont Washington et plusieurs pays européens avaient désavoué la réélection, qu'ils estimaient entachée de fraudes.
Plusieurs responsables américains et médias ont évoqué la possibilité que M. Maduro trouve refuge en Turquie s'il était contraint de quitter le pouvoir.
"J'ai entendu dire que la Turquie et l'Iran sont très agréables à cette période de l'année", a écrit la semaine dernière le sénateur républicain Lindsey Graham sur X, suggérant au dirigeant vénézuélien de fuir.










