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Entretien avec l’international marocain, Abdelfattah Boukhriss : “Garder les pieds sur terre pour pouvoir progresser”

Jeudi 17 Mars 2011

Entretien avec l’international marocain, Abdelfattah Boukhriss : “Garder les pieds sur terre pour pouvoir progresser”
Abdelfattah Boukhriss, 24 ans, est l’un des joueurs qui ont marqué l’histoire de l’équipe du FUS en remportant un doublé historique, à savoir la Coupe de la CAF et celle du Trône. Sachant garder les pieds sur terre, il s’est frayé un chemin vers le monde du
professionnalisme et évolue actuellement
en Belgique avec le Stantard de Liège. Entretien

Libé : Comment ça se passe pour vous en Belgique?

Abdelfattah Boukhriss : Plutôt bien. Il faut reconnaître qu’au début, il m’était un peu difficile, comme d’ailleurs pour tous ceux qui s’engagent avec des clubs européens, de m’adapter à ma nouvelle situation. Quand on a évolué dans un championnat amateur, il faut peiner pour gagner sa place parmi des joueurs professionnels. Je ne veux pas dire qu’ils sont mauvais, mais leur mentalité et leurs modes de vie différent des nôtres, ce qui demande de notre part, au début bien sûr, un  peu plus d’efforts pour nous habituer.

Et actuellement ?

Non, maintenant ça va beaucoup mieux. Lorsqu’on est sérieux et qu’on est prédisposés à aller de l’avant, les autres nous acceptent, nous adoptent plus facilement et vont jusqu’à exprimer les mêmes intérêts pour nous que pour les autres. Autre chose, beaucoup d’étrangers évoluent aujourd’hui  en Europe et font même les beaux jours de leurs équipes. De ce fait, on peut noter que la valeur de tout joueur est liée à ses performances, son talent et son rendement et non pas à sa race ou sa provenance.

Vous avez été convoqué par Eric Gerets en équipe nationale, mais vous ne faites pas partie de la liste définitive de joueurs retenus pour le match contre l’Algérie, qu’est-ce que cela vous fait ?

L’important est que le groupe retenu pour ce match capital réalise un bon résultat. Pour moi, ma sélection je l’ai vécue comme un rêve qui s’est réalisé. Vous savez que chaque joueur ne rêve que du jour où il sera appelé à porter et honorer le maillot de l’équipe nationale. Mais il ne faut pas croire que cela puisse être le fruit du hasard. D’abord, avec l’équipe du FUS, on a réalisé de belles choses au début de la saison. Je n’ai pas été le seul derrière ces exploits, mais il faut dire que le travail de tout le groupe a aidé chacun de nous à mieux exprimer son talent. Dans ce sens, on ne peut pas passer sans avoir une petite pensée à celui qui a tout orchestré, qui a fait que le rêve puisse devenir un jour réalité, je parle bien sûr de Houcine Ammouta. Aujourd’hui, avec le Standard de Liège, je vais doubler d’efforts pour améliorer mon niveau et acquérir d’autres compétences. Je sais que j’ai encore beaucoup de choses à apprendre.

Comment avez-vous vécu votre séjour à Marrakech avec les autres joueurs de l’équipe nationale ? 

Très bien. Avec le nouveau staff technique, on sent vraiment qu’on forme un groupe solide et homogène. Il n y a aucune différence entre les joueurs qui évoluent en championnat national et ceux qui jouent à l’étranger. Notre objectif est de faire de notre mieux pour représenter notre pays comme il se doit. En plus, le résultat qu’on a enregistré face au Niger lors du dernier match amical à Marrakech a donné plus de confiance et de sérénité au groupe.
 
Est-ce que vous avez des projets pour l’avenir ?

Comme je l’ai déjà dit, j’ai réalisé une partie de mon rêve quand j’ai remporté avec le FUS des titres dont beaucoup de joueurs rêvent. A l’époque, je disais que l’idéal serait de jouer, en tant que professionnel, au sein d’une grande équipe. Maintenant je suis au Standard de Liège, je dois garder les pieds sur terre pour pouvoir progresser dans le bon sens, et plus que tout, être à la hauteur de la confiance de tous ceux qui me soutiennent pour représenter dignement mon pays. 

Khalil BENMOUYA

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