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«Plus le gardien
de but est fort plus
l’arrière-garde
de son équipe
est soudée
et hermétique».
Libé : comment avez-vous été contacté par l'équipe de l’Olympique ?
Sabbar : Au début, je tiens à remercier « Libération ». A vrai dire, j'ai reçu des offres de plusieurs équipes marocaines qui souhaitent que je m’occupe de l’entraînement de leurs gardiens, mais j'ai préféré l’Olympique de Khouribga pour plusieurs raisons. D’abord, j’ai joué à l’OCK comme gardien de but. Le club est connu au niveau national par sa bonne et sérieuse gestion. En plus de son honorable palmarès dans le football national lors de ces dernières années, où l’équipe khouribguie a commencé à jouer les premiers rôles au niveau du classement général. Alors, ce fut mon tour, aujourd'hui de compléter le parcours initié par Omar Diallo. En effet, le nombre de buts encaissés par l’Olympique, par rapport à la même période de la saison passée, montre clairement l’importante amélioration que connaît la défense khouribguie, à commencer par les gardiens de but.
Vous avez une grande expérience dans le foot national. Pourquoi avez-vous choisi d’entraîner les gardiens de but ?
C'est une bonne question. Un comité a été formé, composé de moi-même, Mokhliss et El Karrat, et on a ouvert une discussion avec Mendoza, président de l’Amical des entraîneurs, en tant que comité agissant au nom des entraîneurs des gardiens de but. Avant, il nous était interdit de s'asseoir dans le banc des réservistes. Mendoza a compris la situation et une grande discussion, profonde et sérieuse a été entamée, et depuis, nous avons une place dans les matchs officiels. Toutefois, j’ai toujours remarqué, personnellement, que de nombreux dirigeants de clubs considèrent que les entraîneurs des gardiens de but jouent un rôle secondaire.
Cependant, il est certain que l'entraîneur des gardiens de but, s’il est compétent, pourra donner plus de confiance au portier, et lui éviter ainsi des erreurs qui sont la cause des défaites de son équipe. Plus le gardien de but est fort plus la défense est soudée et hermétique. A mon sens, le bon keeper peut constituer environ 50% de la défense d’une équipe. Il est temps que les mentalités changent, d'autant plus que le championnat national est sur le seuil du professionnalisme.
Croyez-vous que la sélection nationale a besoin d’un gardien de but évoluant à l’étranger ?
Je ne pense pas. Le championnat national regorge de bons gardiens tels que ceux du WAC, de l’Olympique de Khouribga, du KAC de Kénitra, du Moghreb de Fès, de la Jeunesse d'Al Hoceima et bien d'autres. Je crois que Lamyaghri est un excellent gardien qui a une grande expérience. Quant au second gardien de l'équipe nationale, à savoir Ahmed Mohamadina, il a du talent et son niveau est en nette amélioration. La preuve est que l'équipe de l’Olympique dispose de la meilleure défense du tournoi national. La présence de nombreux gardiens de but au championnat national est peut-être due à la décision de la Fédération royale marocaine du football qui a interdit le recrutement de gardiens étrangers dans le championnat marocain, même si cette décision est venue en retard par rapport aux pays du Golfe.
de but est fort plus
l’arrière-garde
de son équipe
est soudée
et hermétique».
Libé : comment avez-vous été contacté par l'équipe de l’Olympique ?
Sabbar : Au début, je tiens à remercier « Libération ». A vrai dire, j'ai reçu des offres de plusieurs équipes marocaines qui souhaitent que je m’occupe de l’entraînement de leurs gardiens, mais j'ai préféré l’Olympique de Khouribga pour plusieurs raisons. D’abord, j’ai joué à l’OCK comme gardien de but. Le club est connu au niveau national par sa bonne et sérieuse gestion. En plus de son honorable palmarès dans le football national lors de ces dernières années, où l’équipe khouribguie a commencé à jouer les premiers rôles au niveau du classement général. Alors, ce fut mon tour, aujourd'hui de compléter le parcours initié par Omar Diallo. En effet, le nombre de buts encaissés par l’Olympique, par rapport à la même période de la saison passée, montre clairement l’importante amélioration que connaît la défense khouribguie, à commencer par les gardiens de but.
Vous avez une grande expérience dans le foot national. Pourquoi avez-vous choisi d’entraîner les gardiens de but ?
C'est une bonne question. Un comité a été formé, composé de moi-même, Mokhliss et El Karrat, et on a ouvert une discussion avec Mendoza, président de l’Amical des entraîneurs, en tant que comité agissant au nom des entraîneurs des gardiens de but. Avant, il nous était interdit de s'asseoir dans le banc des réservistes. Mendoza a compris la situation et une grande discussion, profonde et sérieuse a été entamée, et depuis, nous avons une place dans les matchs officiels. Toutefois, j’ai toujours remarqué, personnellement, que de nombreux dirigeants de clubs considèrent que les entraîneurs des gardiens de but jouent un rôle secondaire.
Cependant, il est certain que l'entraîneur des gardiens de but, s’il est compétent, pourra donner plus de confiance au portier, et lui éviter ainsi des erreurs qui sont la cause des défaites de son équipe. Plus le gardien de but est fort plus la défense est soudée et hermétique. A mon sens, le bon keeper peut constituer environ 50% de la défense d’une équipe. Il est temps que les mentalités changent, d'autant plus que le championnat national est sur le seuil du professionnalisme.
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Je ne pense pas. Le championnat national regorge de bons gardiens tels que ceux du WAC, de l’Olympique de Khouribga, du KAC de Kénitra, du Moghreb de Fès, de la Jeunesse d'Al Hoceima et bien d'autres. Je crois que Lamyaghri est un excellent gardien qui a une grande expérience. Quant au second gardien de l'équipe nationale, à savoir Ahmed Mohamadina, il a du talent et son niveau est en nette amélioration. La preuve est que l'équipe de l’Olympique dispose de la meilleure défense du tournoi national. La présence de nombreux gardiens de but au championnat national est peut-être due à la décision de la Fédération royale marocaine du football qui a interdit le recrutement de gardiens étrangers dans le championnat marocain, même si cette décision est venue en retard par rapport aux pays du Golfe.