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Youssef Mariana, l’un des joueurs qui ont marqué les annales du KACM, a mis fin à sa carrière à l’issue de la
saison 2010- 2011. A 37 ans, après une carrière riche en
compétitions et en émotions, Youssef vit encore tous les
événements de son club
d’origine, mais à partir des gradins où on le voit parfois plus crispé que les joueurs
eux- mêmes, surtout en cette période de crise que traversent ses ex-coéquipiers. Ayant fait ses premières armes au Kawkab de Marrakech, Youssef a aussi joué pour le MAT, le WAC, Ryad Saoudi, Willem II aux Pays Bas, et partout où il a été, les gens gardent de lui l’image d’un bon footballeur, d’une
personne charismatique
et surtout d’un amoureux inconditionnel pour son premier club, le KACM.
Libé : Comment avez-vous vécu votre fin de parcours footballistique?
Youssef Mariana : Normal en quelque sorte, mais il faut reconnaître quand même qu’après tant d’années de compétition, on se retrouve du jour au lendemain du côté des spectateurs. Cela fait perdre beaucoup de repaires au début certes, mais on doit garder les pieds sur terre et admettre qu’il y a une vie après une carrière footballistique qu’il faut savoir gérer au mieux en se fixant des objectifs pour pouvoir aller de l’avant.
Quelles sont à votre avis les causes de la crise du KACM aujourd’hui ?
C’est vrai que les résultats de l’équipe ne sont pas satisfaisants, et il faut dire que le mal ne date pas d’aujourd’hui, puisque le travail qui devait se faire normalement depuis quelques temps n’a pas été réalisé. Quand on construit une équipe et qu’on se base principalement sur des recrutements de l’extérieur de la ville, on doit s’attendre à cette réalité. Marrakech dispose de potentialités pour être à la hauteur des attentes du public, il faut donner la chance aux jeunes et leur faire confiance pour avoir, d’ici quelques années, une équipe compétitive, qui peut faire face aux péripéties du championnat professionnel.
Vous avez été non seulement un joueur, mais aussi le lien entre vos coéquipiers, vos entraîneurs et les différents comités. Y a-t-il quelqu’un pour jouer ce rôle aujourd’hui?
En effet, c’est un rôle un peu difficile, car le joueur concerné doit avoir une grande expérience, il doit disposer d’un certain charisme pour être à l’écoute de tous, il doit vivre le quotidien de ses camarades, bref c’est un rôle qui demande beaucoup de maturité et de sacrifice, et tout ce que je souhaite aujourd’hui, puisqu’il y a eu désignation d’un nouveau comité et d’un nouvel entraîneur en la personne de Aziz Khayati, que le climat général s’assainisse et qu’on voit apparaître ce joueur qui pourra jouer pleinement ce rôle.
Un nouveau comité et un nouvel entraîneur, est-ce suffisant pour sortir le club de cette crise ?
Je crois qu’il s’agit là d’une crise de résultats. Le KACM est un grand club qui a toujours su faire face aux différentes crises qu’il a traversées, l’arrivée de Khayati peut donner énormément à l’équipe, à condition que le chemin tracé soit clair pour tout le monde. Aujourd’hui, il faut avoir une vision globale sur le parcours et les objectifs de l’équipe, et en fonction de cela, les responsables doivent déterminer les priorités pour atteindre cet objectif. En somme, je crois qu’on n’a rien à craindre pour une équipe qui a des jeunes prometteurs, un passé glorieux et un grand public.
Qu’est-ce que vous envisagez pour votre avenir?
Pour le moment, je n’ai rien entrepris et je ne prévois rien encore, mais après une petite période de repos, je vais essayer de prendre la décision idoine. Vous savez, nous qui avons toujours vécu dans le foot, nous avons du mal à le quitter à jamais. Donc je vais tenter de trouver quelque chose qui va dans ce sens.
Une carrière d’entraîneur ?
Pourquoi pas, ce n’est pas exclu.
saison 2010- 2011. A 37 ans, après une carrière riche en
compétitions et en émotions, Youssef vit encore tous les
événements de son club
d’origine, mais à partir des gradins où on le voit parfois plus crispé que les joueurs
eux- mêmes, surtout en cette période de crise que traversent ses ex-coéquipiers. Ayant fait ses premières armes au Kawkab de Marrakech, Youssef a aussi joué pour le MAT, le WAC, Ryad Saoudi, Willem II aux Pays Bas, et partout où il a été, les gens gardent de lui l’image d’un bon footballeur, d’une
personne charismatique
et surtout d’un amoureux inconditionnel pour son premier club, le KACM.
Libé : Comment avez-vous vécu votre fin de parcours footballistique?
Youssef Mariana : Normal en quelque sorte, mais il faut reconnaître quand même qu’après tant d’années de compétition, on se retrouve du jour au lendemain du côté des spectateurs. Cela fait perdre beaucoup de repaires au début certes, mais on doit garder les pieds sur terre et admettre qu’il y a une vie après une carrière footballistique qu’il faut savoir gérer au mieux en se fixant des objectifs pour pouvoir aller de l’avant.
Quelles sont à votre avis les causes de la crise du KACM aujourd’hui ?
C’est vrai que les résultats de l’équipe ne sont pas satisfaisants, et il faut dire que le mal ne date pas d’aujourd’hui, puisque le travail qui devait se faire normalement depuis quelques temps n’a pas été réalisé. Quand on construit une équipe et qu’on se base principalement sur des recrutements de l’extérieur de la ville, on doit s’attendre à cette réalité. Marrakech dispose de potentialités pour être à la hauteur des attentes du public, il faut donner la chance aux jeunes et leur faire confiance pour avoir, d’ici quelques années, une équipe compétitive, qui peut faire face aux péripéties du championnat professionnel.
Vous avez été non seulement un joueur, mais aussi le lien entre vos coéquipiers, vos entraîneurs et les différents comités. Y a-t-il quelqu’un pour jouer ce rôle aujourd’hui?
En effet, c’est un rôle un peu difficile, car le joueur concerné doit avoir une grande expérience, il doit disposer d’un certain charisme pour être à l’écoute de tous, il doit vivre le quotidien de ses camarades, bref c’est un rôle qui demande beaucoup de maturité et de sacrifice, et tout ce que je souhaite aujourd’hui, puisqu’il y a eu désignation d’un nouveau comité et d’un nouvel entraîneur en la personne de Aziz Khayati, que le climat général s’assainisse et qu’on voit apparaître ce joueur qui pourra jouer pleinement ce rôle.
Un nouveau comité et un nouvel entraîneur, est-ce suffisant pour sortir le club de cette crise ?
Je crois qu’il s’agit là d’une crise de résultats. Le KACM est un grand club qui a toujours su faire face aux différentes crises qu’il a traversées, l’arrivée de Khayati peut donner énormément à l’équipe, à condition que le chemin tracé soit clair pour tout le monde. Aujourd’hui, il faut avoir une vision globale sur le parcours et les objectifs de l’équipe, et en fonction de cela, les responsables doivent déterminer les priorités pour atteindre cet objectif. En somme, je crois qu’on n’a rien à craindre pour une équipe qui a des jeunes prometteurs, un passé glorieux et un grand public.
Qu’est-ce que vous envisagez pour votre avenir?
Pour le moment, je n’ai rien entrepris et je ne prévois rien encore, mais après une petite période de repos, je vais essayer de prendre la décision idoine. Vous savez, nous qui avons toujours vécu dans le foot, nous avons du mal à le quitter à jamais. Donc je vais tenter de trouver quelque chose qui va dans ce sens.
Une carrière d’entraîneur ?
Pourquoi pas, ce n’est pas exclu.