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Suite aux informations relayées par certains médias sur cet incident douloureux, le ministre a immédiatement ordonné la mise sur pied d'une commission d'inspection centrale afin de mener une enquête sur le terrain pour élucider les circonstances d'un tel accouchement, a précisé le communiqué, ajoutant qu'une femme aurait donné naissance à un enfant mort-né à l'entrée du centre de santé précité. Suite à cet incident, il a été également décidé de diligenter une enquête judiciaire et de procéder à une autopsie médicale sur le fœtus décédé conformément aux instructions du parquet compétent pour déterminer les causes exactes du décès.
Selon les premiers résultats de l’enquête, il a été constaté que l'époux de la femme en question s'était présenté mercredi à l'aube (3 heures) au centre où il a été informé que l'établissement ne fait pas office de centre médical de garde. Suite à quoi, une ambulance a été mise à sa disposition pour transporter la femme enceinte vers un hôpital public, ce que le mari a catégoriquement refusé.
Aux environs du 7 heures du matin du même jour, l'épouse s'est présentée à nouveau devant le centre, accompagnée de deux femmes, dans un état d'accouchement prématuré et a accouché d’un enfant mort-né avant d'y accéder. Selon la même source, la femme a bénéficié de toutes les prestations médicales dispensées par le staff médical du centre avant qu'elle ne soit transférée à l’hôpital de maternité Banio à Meknès où elle a reçu les soins nécessaires et est actuellement en bonne santé.