De 49.333 DH en 2001, la dépense annuelle moyenne par ménage est passée à 57.925 DH, soit une hausse de 2,7%. Même tendance pour la dépense annuelle moyenne par personne qui est passée de 8280 DH à 11.233 DH, enregistrant ainsi un saut de 5,2%. La dépense alimentaire annuelle moyenne par personne s’est accrue de 4,9% durant, puisque passant de 3418 DH à 4553 DH entre les deux périodes. Si on limite le créneau sur une journée, cette dépense a été de 160 DH en 2007 contre 137 DH en 2001.
Ramenée à une personne, cette dépense a connu une hausse de 5,2% puisqu’elle a évolué de 23 DH à 31 DH. Dans cette dépense, la partie consacrée à l’alimentation ne dépasse pas 12 DH contre 9 DH en 2001. L’analyse de la structure de la dépense révèle un changement de la manière dont les Marocains effectuent cette dépense. Et le grand changement survenu à ce niveau-là reste la baisse du poids de l’alimentaire dans la dépense totale.
En effet, de 54% en 1971, la part consacrée à l’alimentation ne représente aujourd’hui que 40,6%. De plus, l’enquête indique que plus le niveau de vie s’améliore, plus le poids de l’alimentation dans le budget des ménages diminue.
Signe du temps, le poste « transport et communication » est devenu, après l’habitat et l’énergie (20,3%) le troisième poste de dépense avec une progression de 112%, passant ainsi de 617 DH à 1311 DH.
Les Marocains consacrent également plus d’argent aux dépenses de l’enseignement, culture et loisirs. Un créneau où les dépenses ont augmenté de 63% durant ces deux périodes, passant de 300DH à 491 DH entre 2001 et 2007. Si on analyse de près la composition de l’alimentation des ménages, l’on relève une diminution de la consommation des produits de première nécessité et une amélioration de la consommation des produits riches en protéines animales et en vitamines.
En effet, la part des céréales est passée de 20,4% à 17,9% entre les deux périodes, et celles réservées aux viandes et volailles et aux poissons ont évolué respectivement de 22,7% à 25,1% et 2,7% à 3,7%. Cela dit, les citadins restent les plus gros consommateurs de poisson, puisqu’ils en consomment deux fois plus que les ruraux. Quant aux légumes frais, ils ne sont pas en reste.
Les Marocains sont de gros consommateurs de légumes frais qui représentent 84,8% de la quantité totale des légumes consommés (légumes secs, légumineuses et olives).