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Baguette au ciel pointée sur les musiciens et pieds sur terre, c’est ainsi que Girault se présente au public qui l’attendait impatiemment pour vivre ce moment intense.
Mémorable fut ce début du concert. Plusieurs personnes qui étaient déjà bien installées, se sont retrouvées debout pour saluer l’hymne national que l’OPM a interprété d’entrée de jeu pour ensevelir l’auditoire sous un déluge de décibels.
Inoubliable fut aussi chacune des interprétations de Beethoven (1-er mouvement de la symphonie n° 5), Leroy Anderson (Bell of the Ball, The Syncopated Clock, Governor Bradford) March), Strauss (Polka), Bis Strauss (Marche de Radetzky), Bizet (L’Arlésienne : Farandole, Carmen : les Toréadors-Aragonaise-chanson du Toréador-La Garde Montante-Danse Bohême), Rossini (ouverture du Barbier de Séville), Chostakovitch (Valse/ Extraite de la “suite de jazz”), Dvorak (final de la symphonie “Du Nouveau Monde”).
Les rugissements des cuivres et le torrentiel crescendo final étaient tellement puissants qu’ils auraient fait craindre un séisme.
L’appel de la prière (al-adhân) a ensuite calmé les esprits. Le chef d’orchestre avec ses musiciens s’arrêtent, un geste que les spectateurs ont apprécié et applaudi.
Ces quelques souvenirs de “jeu de tubes classiques” auraient tôt de cataloguer Girault de bulldozer orchestral. Tout de même, il ne faut pas aller vite en besogne, derrière ce caractère de feu se cache pourtant un romantique qui confesse son amour de mélodies qui vont droit au cœur, notamment lorsque l’OPM interprète un morceau très apprécié par le public “Ya Bent Bladi” du grand maître de la musique andalouse Abdessadek Chaqara.
Le chef d’orchestre d’un physique robuste laissait exprimer déambulations et déhanchements que la gestuelle de mains prolongeait. Se tournant ensuite vers le public qui l’a énormément ovationné, son visage n’était plus fermé mais ensoleillé. Une lune presque pleine éclairait la scène !
Le public ne pouvait espérer meilleure célébration de la fête de la musique .