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Visiblement, Eminem n'a pas du tout, mais pas du tout, digéré l'accueil plus que tiède de son précédent album "Revival" sorti en décembre 2017. Le rappeur américain a publié un album-surprise dans la nuit de jeudi à vendredi : "Kamikaze". Un album brûlant sur lequel il laisse exploser sa colère contre de tous ses détracteurs. Et avec lequel il entend bien récupérer sa couronne de dieu du rap.
Sur "Revival", son 9ème album, Eminem avait déçu. Trop d'invités (Beyoncé, Ed Sheeran, Alicia Keys, Pink, Skylar Grey etc) masquant mal un manque d'inspiration, trop de samples outrageusement pop, trop longs. Cette fois, "Kamikaze" semble avoir été réalisé dans l'urgence. Porté par une vraie furie. Peu d'invités et qui ne paraissent pas être là juste pour élargir l'audience (Royce 5'9, Justin Vernon alias Bon Iver, Joyner Lucas et Jessie Reyez). Des instrumentaux à l'os, coproduits cette fois par Dr Dre. Et des raps assassins que l'on soupçonne de battre une fois encore des records de vitesse et de nombre de mots à la minute.
Le single "Chloraseptic" sorti en janvier, dans lequel il répondait à ses détracteurs, ne lui a pas suffi. Vexé comme un pou, Eminem a décidé de se lâcher et de déverser sa rage sur un album entier. Or le rappeur de Detroit n'est jamais aussi bon que quand il est furibard et qu'il a quelque chose à dire. C'est en tout cas ce qui saute aux oreilles aussitôt à l'écoute de "Kamikaze".
Cet album inattendu, sorti par surprise, débute par ces mots : "Je vais dire tout ce qui me passe par la tête, on verra bien ce que ça donne, parce que là j'ai envie de balancer mon poing dans la gueule du monde entier". Et même si l'on n'a pas encore eu le temps de se pencher dans le détail sur toutes ses paroles, autant vous dire qu'il tient sa promesse. Tout le monde en prend sévèrement pour son grade.
Sur le saignant "The Ringer", qui ouvre l'album, il conchie littéralement les journalistes qui n'ont pas su apprécier "Revival" à sa juste valeur. Sur l'interlude "Paul" on entend pourtant son manager émettre de sérieux doutes sur l'idée de sortir un album en réponse à ceux qui n'ont pas aimé le précédent. La réponse de Slim Shady survient peu après, radicale, sur "Em calls Paul". Eminem, qui appelle depuis un véhicule, pète un câble au sujet d'un commentaire lu la veille à propos de son album et dit être en route pour casser la figure de son auteur dont il pense avoir trouvé l'adresse dans le Michigan.
Bref, merci aux détracteurs de "Revival" d'avoir finalement réveillé la bête de rap de sa torpeur. Le champion du monde des kickeurs devrait récupérer en 2018 sa couronne de "Rap God". L'album compte 13 titres et dure 45 mn. Il est à l'écoute sur toutes les plateformes.
Sur "Revival", son 9ème album, Eminem avait déçu. Trop d'invités (Beyoncé, Ed Sheeran, Alicia Keys, Pink, Skylar Grey etc) masquant mal un manque d'inspiration, trop de samples outrageusement pop, trop longs. Cette fois, "Kamikaze" semble avoir été réalisé dans l'urgence. Porté par une vraie furie. Peu d'invités et qui ne paraissent pas être là juste pour élargir l'audience (Royce 5'9, Justin Vernon alias Bon Iver, Joyner Lucas et Jessie Reyez). Des instrumentaux à l'os, coproduits cette fois par Dr Dre. Et des raps assassins que l'on soupçonne de battre une fois encore des records de vitesse et de nombre de mots à la minute.
Le single "Chloraseptic" sorti en janvier, dans lequel il répondait à ses détracteurs, ne lui a pas suffi. Vexé comme un pou, Eminem a décidé de se lâcher et de déverser sa rage sur un album entier. Or le rappeur de Detroit n'est jamais aussi bon que quand il est furibard et qu'il a quelque chose à dire. C'est en tout cas ce qui saute aux oreilles aussitôt à l'écoute de "Kamikaze".
Cet album inattendu, sorti par surprise, débute par ces mots : "Je vais dire tout ce qui me passe par la tête, on verra bien ce que ça donne, parce que là j'ai envie de balancer mon poing dans la gueule du monde entier". Et même si l'on n'a pas encore eu le temps de se pencher dans le détail sur toutes ses paroles, autant vous dire qu'il tient sa promesse. Tout le monde en prend sévèrement pour son grade.
Sur le saignant "The Ringer", qui ouvre l'album, il conchie littéralement les journalistes qui n'ont pas su apprécier "Revival" à sa juste valeur. Sur l'interlude "Paul" on entend pourtant son manager émettre de sérieux doutes sur l'idée de sortir un album en réponse à ceux qui n'ont pas aimé le précédent. La réponse de Slim Shady survient peu après, radicale, sur "Em calls Paul". Eminem, qui appelle depuis un véhicule, pète un câble au sujet d'un commentaire lu la veille à propos de son album et dit être en route pour casser la figure de son auteur dont il pense avoir trouvé l'adresse dans le Michigan.
Bref, merci aux détracteurs de "Revival" d'avoir finalement réveillé la bête de rap de sa torpeur. Le champion du monde des kickeurs devrait récupérer en 2018 sa couronne de "Rap God". L'album compte 13 titres et dure 45 mn. Il est à l'écoute sur toutes les plateformes.