
L'ex-consultant de l'Agence de sécurité nationale (NSA) se trouverait selon toute vraisemblance à Hong Kong, où le jeune homme de 29 ans s'était rendu dès le 20 mai.
Le géant américain de l'internet Google, mis en cause dans le programme Prism qui permet de surveiller des données internet, a demandé au gouvernement la permission de publier des informations sur les demandes de données sur ses utilisateurs, qui lui sont faites au nom de la sécurité nationale, disant n'avoir "rien à cacher".
Le PDG Facebook Mark Zuckerberg a, quant à lui, assuré ses actionnaires qu'aucun service de renseignement n'avait un "accès direct" au réseau et que son groupe passait beaucoup de temps à empêcher les "mauvais pirates" informatiques à s'introduire dans ses ordinateurs.
Plus de 80 fondations et organisations non gouvernementales américaines ont protesté contre ces programmes de surveillance, en lançant une campagne sur un nouveau site Stopwatching.us ("cessez de nous surveiller").
Une coalition inhabituelle de parlementaires américains de la droite (Tea Party) et de la gauche du parti démocrate, qui s'érigent en protecteurs de la vie privée des Américains, a, elle aussi, appelé l'administration Obama à plus de transparence sur ces programmes.
Le sénateur démocrate Jeff Merkley, avec sept collègues républicains et démocrates a déposé mardi une proposition de loi.
Le texte obligerait le ministre de la Justice à rendre publiques les décisions rendues par la cour secrète.