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Tous les excès sont mauvais, cela va de soi. Le meilleur exemple qui peut l’illustrer n’est autre que les perturbations qui affectent le sommeil durant le mois de Ramadan. Trop de sommeil, pas assez, sommeil de mauvaise qualité, personne n’est épargné. Cette année encore le mois sacré coïncide avec les vacances d’été. Et si pour les uns, les vacances sont synonymes de divertissements, de voyages de découverte et de rencontre de gens, pour d’autres c’est la période idéale pour déstresser et recharger ses batteries. Alors rien de tel que de rester chez eux devant leurs écrans de télévision ou d’ordinateur. Alors, ces gens exposés à l’éclairage nocturne dorment-ils suffisamment? Et comment ces écrans influencent-ils leur sommeil?
Selon Rajae Guessous, médecin généraliste, «Ramadan change complètement le rythme du sommeil dans le sens que les gens prennent l’habitude de trop veiller et que les heures de sommeil sont extrêmement courtes. Ils ne profitent pas de ce fait du sommeil paradoxal en début de nuit. Ils sont totalement perturbés ». Ce n’est pas Hanane, 24 ans qui va prétendre le contraire. Elle avoue sortir rarement durant le Ramadan « Je préfère regarder la télé ou surfer sur Internet, de jour comme de nuit. Je dors à l’aube et je me réveille à midi dans l’espoir de récupérer les heures de sommeil perdues la veille. Mais en vain. Je me sens toujours exténuée et j’effectue les tâches ménagères sous tension». Pour Touriya, femme au foyer et mère de deux enfants, pas question de rater les cocktails offerts par les chaînes de télévision. « Si je manque un feuilleton le soir, je peux le voir le lendemain matin. Du coup, mes sorties et mes visites s’en trouvent réduites d’autant plus qu’il fait chaud en cours de la journée ». Touriya passe en moyenne six heures par jour devant son petit écran et ne dort au total que trois à quatre heures .
Peu de gens sont conscients du mauvais impact de l’usage nocturne des écrans comme Adil, qui travaille dans un établissement privé. Ayant un sommeil très léger, il explique que le bruit émanant d’autres pièces de la maison ou même de l’extérieur, l’empêche de dormir la nuit et retarde son heure d’endormissement. Alors, après le dîner, à 23 heures, c’est malgré lui qu’il regarde la télé ou navigue sur Internet jusqu’au s’hor « et c’est là que commencent les troubles de sommeil. Pendant la journée j’ai des maux de tête, et parfois j’ai du mal à achever mon boulot. Pourtant, je suis du genre à ne consommer ni caféine ni nicotine. Mon rendement au travail s’en ressent d’autant plus que pendant ce mois sacré il n’y a pas de pause comme pour les jours normaux. Et ce n’est qu’ en rentrant du boulot que je peux dormir entre 16h et 18h».
Tout cela fait désordre. Et pour Dr Guassouss, il faut considérer le mois de Ramadan comme un mois normal. « Il ne faut pas dépasser 11 heures du soir pour dormir. Car le sommeil le plus important est celui du début de la nuit. Quand on dépasse une heure, le sommeil paradoxal qui est le plus important disparaît. Et donc les heures de sommeil qu’on a ne sont pas suffisantes. Le jour, on est très fatigué. Il faut avoir un rythme normal, dormir à heure fixe, se réveiller au milieu de la nuit, puis éventuellement ajouter une petite heure le matin mais il ne faut pas totalement perturber le sommeil ».
Selon Rajae Guessous, médecin généraliste, «Ramadan change complètement le rythme du sommeil dans le sens que les gens prennent l’habitude de trop veiller et que les heures de sommeil sont extrêmement courtes. Ils ne profitent pas de ce fait du sommeil paradoxal en début de nuit. Ils sont totalement perturbés ». Ce n’est pas Hanane, 24 ans qui va prétendre le contraire. Elle avoue sortir rarement durant le Ramadan « Je préfère regarder la télé ou surfer sur Internet, de jour comme de nuit. Je dors à l’aube et je me réveille à midi dans l’espoir de récupérer les heures de sommeil perdues la veille. Mais en vain. Je me sens toujours exténuée et j’effectue les tâches ménagères sous tension». Pour Touriya, femme au foyer et mère de deux enfants, pas question de rater les cocktails offerts par les chaînes de télévision. « Si je manque un feuilleton le soir, je peux le voir le lendemain matin. Du coup, mes sorties et mes visites s’en trouvent réduites d’autant plus qu’il fait chaud en cours de la journée ». Touriya passe en moyenne six heures par jour devant son petit écran et ne dort au total que trois à quatre heures .
Peu de gens sont conscients du mauvais impact de l’usage nocturne des écrans comme Adil, qui travaille dans un établissement privé. Ayant un sommeil très léger, il explique que le bruit émanant d’autres pièces de la maison ou même de l’extérieur, l’empêche de dormir la nuit et retarde son heure d’endormissement. Alors, après le dîner, à 23 heures, c’est malgré lui qu’il regarde la télé ou navigue sur Internet jusqu’au s’hor « et c’est là que commencent les troubles de sommeil. Pendant la journée j’ai des maux de tête, et parfois j’ai du mal à achever mon boulot. Pourtant, je suis du genre à ne consommer ni caféine ni nicotine. Mon rendement au travail s’en ressent d’autant plus que pendant ce mois sacré il n’y a pas de pause comme pour les jours normaux. Et ce n’est qu’ en rentrant du boulot que je peux dormir entre 16h et 18h».
Tout cela fait désordre. Et pour Dr Guassouss, il faut considérer le mois de Ramadan comme un mois normal. « Il ne faut pas dépasser 11 heures du soir pour dormir. Car le sommeil le plus important est celui du début de la nuit. Quand on dépasse une heure, le sommeil paradoxal qui est le plus important disparaît. Et donc les heures de sommeil qu’on a ne sont pas suffisantes. Le jour, on est très fatigué. Il faut avoir un rythme normal, dormir à heure fixe, se réveiller au milieu de la nuit, puis éventuellement ajouter une petite heure le matin mais il ne faut pas totalement perturber le sommeil ».