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Dans un message adressé aux participants de la Conférence Parlementaire sur le Dialogue Interconfessionnel, le Souverain avait souligné la nécessité de créer un mécanisme mixte, dont les travaux seront coordonnés par l'UIP, faisant savoir que "ce mécanisme aura pour mission de faire du dialogue interconfessionnel entre les différentes composantes de la communauté internationale un noble objectif commun, qu’il conviendra de promouvoir au sein des instances internationales. Cet objectif servira également de critère de gouvernance démocratique dans la pratique parlementaire, et d’indicateur du respect du pluralisme et de la diversité culturelle".
Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami, et le président de la Chambre des Conseillers, Enaam Mayara, M. Pacheco a ainsi affirmé que "la création de ce mécanisme au sein de l’UIP, qui comprend 46.000 députés issus de 108 pays du monde pour discuter ensemble des moyens à même de promouvoir une société plus tolérante, pourrait être un résultat très précieux de la conférence de Marrakech".
"Maintenant, nous devons mettre en place des actions concrètes pour concrétiser l'objectif de Sa Majesté le Roi Mohammed VI", a préconisé M. Pacheco, faisant savoir que l’UIP envisage ainsi de mettre en place un Comité permanent pour se pencher sur les questions interreligieuses.
Revenant sur les travaux de la Conférence Parlementaire sur le Dialogue Interconfessionnel, M. Pacheco a souligné que la Conférence de Marrakech s’est déjà établie en tant que première rencontre entre parlementaires, chefs religieux et représentants de la société civile pour discuter des questions interreligieuses.
"En tant que politiciens, nous avons un rôle pour engager un dialogue constructif afin de faire face aux questions clés faisant obstacle à une coexistence durable", a-t-il relevé, appelant toutes les parties concernées à œuvrer de concert pour concrétiser les propositions formulées dans la cité ocre.