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Comédien confirmé qui s’est converti à la mise en scène, cet artiste aux multiples facettes ne cesse de nous surprendre.
Libé: Driss Roukhe, il va sans dire que vous êtes un comédien accompli. Mais qu’en est-il de votre expérience en tant que metteur en scène? Quelle différence ya-t il entre le travail du comédien et celui du metteur en scène?
Driss Roukhe: Si l’on considère la question d’un point de vue purement théorique, on serait tenté de dire qu’il n’y a aucune différence. Du moins en ce qui me concerne. Mes aspirations d’acteur ne sont guère différentes de mes ambitions de metteur en scène. S’il doit y avoir une différence, c’est uniquement au niveau du mode d’expression. J’ai fini par passer derrière la caméra, pour pouvoir exprimer mon vécu et celui de la société où je vis. J’aspire à mettre en évidence ce que j’ai en commun avec les autres. Disons les choses autrement si vous voulez bien : en tant qu’acteur, j’exprime le point de vue des autres mais en tant que metteur en scène, je mets en exergue ma propre vision du monde.
Votre nom a disparu du générique de la série télévisée «Kolna Jirane»
Il ya deux sortes de raisons pour cela : objectives et personnelles. Comme je l’ai déjà dit, ailleurs, je ne voudrais pas évoquer pour le moment les raisons d’ordre objectif, qui m’ont poussé à me retirer de cette série télé. Néanmoins, je peux affirmer que j’ai pris ma décision en connaissance de cause et sans état d’âme. Je ne manquais pourtant pas d’idées pour cette troisième partie de «Kolna Jirane» mais j’ai préféré me désister, comme chacun le sait. Quant aux raisons personnelles, disons que j’ai voulu renouer avec mes activités d’acteur. D’ailleurs, je participe actuellement à deux séries télévisée, à savoir «Bnat lala Mennana» et «La brigade». En tant que metteur en scène, je travaille sur mon propre téléfilm «Safi tchrab».
Certains acteurs égyptiens ont fait leur apparition dans cette troisième partie de «Kolna Jirane», pensez-vous que cela est vraiment nécessaire?
Vous savez, ce n’est pas la nationalité d’un acteur qui devrait l’imposer, mais son talent et son savoir-faire. Si la participation d’un acteur étranger à une série télévisée marocaine est dictée par le contexte général de la série, je n’y vois aucun inconvénient. Mais quant à faire appel à certains acteurs uniquement «pour la forme» ou pour d’autres considérations, cela me semble tout à fait incongru. Je reste profondément persuadé que les acteurs marocains ont suffisamment de talents et d’expériences pour mener à bien leur mission artistique. Mais j’ignore, encore une fois, les véritables raisons qui ont poussé la société de production à faire appel aux étrangers pour la série en question.
Quelle est votre appréciation des séries télévisées marocaines proposées actuellement aux téléspectateurs?
Comme vous le savez, je suis totalement absorbé, ces jours-ci, par le tournage. Je me trouve actuellement à Chefchaouen, dans le cadre de mes activités, et je n’ai guère eu l’occasion de regarder les séries dont vous parlez. Tout ce que je sais, c’est qu’il y a une véritable profusion de séries et de sitcoms. Mais il me faut un peu de temps libre pour pouvoir constater de visu.
Libé: Driss Roukhe, il va sans dire que vous êtes un comédien accompli. Mais qu’en est-il de votre expérience en tant que metteur en scène? Quelle différence ya-t il entre le travail du comédien et celui du metteur en scène?
Driss Roukhe: Si l’on considère la question d’un point de vue purement théorique, on serait tenté de dire qu’il n’y a aucune différence. Du moins en ce qui me concerne. Mes aspirations d’acteur ne sont guère différentes de mes ambitions de metteur en scène. S’il doit y avoir une différence, c’est uniquement au niveau du mode d’expression. J’ai fini par passer derrière la caméra, pour pouvoir exprimer mon vécu et celui de la société où je vis. J’aspire à mettre en évidence ce que j’ai en commun avec les autres. Disons les choses autrement si vous voulez bien : en tant qu’acteur, j’exprime le point de vue des autres mais en tant que metteur en scène, je mets en exergue ma propre vision du monde.
Votre nom a disparu du générique de la série télévisée «Kolna Jirane»
Il ya deux sortes de raisons pour cela : objectives et personnelles. Comme je l’ai déjà dit, ailleurs, je ne voudrais pas évoquer pour le moment les raisons d’ordre objectif, qui m’ont poussé à me retirer de cette série télé. Néanmoins, je peux affirmer que j’ai pris ma décision en connaissance de cause et sans état d’âme. Je ne manquais pourtant pas d’idées pour cette troisième partie de «Kolna Jirane» mais j’ai préféré me désister, comme chacun le sait. Quant aux raisons personnelles, disons que j’ai voulu renouer avec mes activités d’acteur. D’ailleurs, je participe actuellement à deux séries télévisée, à savoir «Bnat lala Mennana» et «La brigade». En tant que metteur en scène, je travaille sur mon propre téléfilm «Safi tchrab».
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