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A l’entame de cette journée, le coordonateur national du secteur ittihadi de l’enseignement supérieur, Larbi Amhine, a donné un aperçu exhaustif sur la problématique du processus administratif de l’enseignant-chercheur, et ce depuis l’Indépendance. Il n’est pas étonnant que les pays qui ont accordé de l’importance à ce système aient vu leur taux de croissance augmenter. Il n’est pas étonnant non plus que les pays qui aspirent à hisser leurs citoyens au rang des peuples évolués aient accordé une importance capitale à leur système d’enseignement, a -t-il souligné dans son intervention. Partant de là, Larbi Amhine s’interroge sur la relation entre le système de l’enseignement supérieur et le développement durable et sur les moyens de la mettre en œuvre ? Tout en sachant que ce développement voulu se base sur la réunion de facteurs essentiels qui se rapportent à l’accumulation scientifique et technologique, aux compétences créatrices et à la bonne gouvernance.
Dans son intervention, Driss Lachgar, membre du Bureau politique de l’USFP et chargé du secteur ittihadi de l’enseignement supérieur, a fait savoir que le Maroc est passé de la phase des alternances consensuelles, marquée par une forte influence de l’autorité, à l’ère des fondements constitutionnels. Laquelle devra en principe déterminer les relations entre les institutions et ce, après l’adoption par le peuple marocain de la nouvelle Constitution. De ce fait, il est tout à fait légitime que l’USFP formule des inquiétudes quant à l’application des dispositions de la Constitution.
Pour ce qui est de l’enseignement supérieur, M.Lachgar a indiqué que celui-ci a trois incidences directes qui influent sur le quotidien des peuples aux niveaux économique, social, politique et cognitive. L’enseignement supérieur est considéré aussi comme un outil essentiel qui définit les interactions et les conflits, compte tenu de son rôle prépondérant dans l’élaboration des pôles conservateurs ou progressistes. Mohammed Derouiche s’est penché de sa part sur les combats et les réalisations du SNESUP. Il a précisé que depuis le 9ème congrès du syndicat, plus de la moitié des revendications des enseignants-chercheurs ont été satisfaites. Et au secrétaire général du SNESUP de souligner que le lutte actuellement porte essentiellement sur la nécessité de réviser ce statut qui est tout simplement dépassé et ne peut en aucun cas être un levier de développement escompté.
Par ailleurs, Jamal Sabbani a saisi l’occasion pour exposer l’évolution et les principales étapes du statut de cette catégorie en relation avec les événements et les développements qu’a connus le Maroc. A savoir, 1975 l’année de la tenue du congrès extraordinaire du parti, 1998, l’année de l’alternance et en dernier lieu le Printemps arabe.
Pour sa part, Fayçal Lamrini a procédé à la comparaison des statuts français et marocain de l’enseignant-chercheur. Un modèle dont on peut s’inspirer, tout en prenant en considération la spécificité marocaine, a-t-il indiqué. Toujours dans le cadre des comparaisons, Abdelkader Arragh a préféré prendre le statut d’un pays voisin, la Tunisie, comme modèle. Un pays de la région et avec lequel on partage nombre de valeurs. De son côté, Habri Al Habri a axé son intervention sur l’approche juridique du statut de l’enseignant-chercheur marocain et sur son évolution, et ce en relation avec celui de la Fonction publique et les statuts particuliers.