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Cette grande fresque de vies ordinaires ravagées, qui met magistralement en scène amour, frustration, addiction et autodestruction, est un ouvrage aussi prenant que douloureux. “J’ai grandi à Glasgow dans les années 1980, à une époque incroyablement difficile”, a raconté Douglas Stuart par vidéoconférence. Ecrire ce livre a agi comme une thérapie, a-t-il confié. Il a rendu hommage à sa mère qui “a souffert d’addictions et n’a pas survécu à ces addictions”. “Ma mère serait ravie (...) et je pense qu’elle serait fière”, a ajouté le primo-romancier, qui gagne une récompense de 50.000 livres (environ 55.000 euros) et l’assurance d’une renommée internationale. Agé de 44 ans, l’auteur vit à New York où il travaille dans la mode. La cérémonie était organisée à Londres mais les six finalistes du prix, qui récompense chaque année l’auteur du “meilleur roman écrit en anglais”, la suivaient à distance, pandémie oblige. Dans un message vidéo diffusé pendant la soirée, la duchesse de Cornouailles Camilla, épouse du prince Charles, a souligné l’importance de la lecture dans cette période difficile. “Tant que nous pouvons lire, nous pouvons voyager, nous échapper, explorer”, a-t-elle déclaré. L’ex-président américain Barack Obama, a aussi salué le pouvoir des mots, expliquant dans une vidéo s’être “toujours tourné vers l’écriture pour donner un sens à notre monde”.
L’an dernier, fait rare, le Booker prize avait été remis à deux lauréates: les écrivaines canadienne Margaret Atwood et anglo-nigériane Bernardine Evaristo, respectivement pour “Les Testaments” et “Girl, Woman, Other”. “Ma vie quotidienne n’a pas changé, je fais toujours la lessive, je regarde toujours la télévision le soir etc, mais j’ai l’impression d’avoir été lancée dans le monde en tant qu’écrivaine”, a raconté jeudi Bernardine Evaristo.