-
Les étudiants marocains, première communauté estudiantine étrangère en France
-
Quatre membres d'une même famille morts dans un incendie
-
10ème congrès international des sciences sociales et santé à Fès
-
Saint-Hubert, une race de chien utilisée par la police cynotechnique pour retrouver les personnes portées disparues

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué que le service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca a été chargé d'ouvrir une enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent au sujet d'une affaire présumée de torture subie par une mineure de la part de son employeur dans cette ville. La DGSN souligne dans un communiqué avoir réagi avec célérité et grand sérieux à un article de presse relatant cet incident et qui indique que l'officier de la police judiciaire chargé de l'enquête n'a pas appliqué strictement la loi à l'encontre des personnes impliquées dans cet acte criminel.
Le service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca a été ainsi chargé par la DGSN d'ouvrir une enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent à ce sujet, dans le but de s'assurer des actes de torture subis par cette mineure, à travers l'audition de toutes les parties concernées et la réalisation de l'expertise médicale et technique nécessaires, le but étant de déterminer les responsabilités juridiques de toutes les personnes impliquées, précise le communiqué.
Parallèlement, le directeur général de la sûreté nationale a décidé de charger l'Inspection générale de la sûreté de diligenter une enquête administrative minutieuse pour déterminer tout manquement de la part de l'officier de police ayant supervisé les procédures préliminaires relatives à ce dossier, ainsi que les irrégularités qui lui ont été attribuées et à l'ensemble des fonctionnaires concernés par cette affaire, et ce en vue de prendre les mesures disciplinaires nécessaires à la lumière des résultats de l'enquête, conclut la DGSN.
Arrestation
La brigade de la police judiciaire du District de sûreté d’Al Fida Mers Sultan à Casablanca a procédé, lundi, à l'interpellation de quatre ressortissants de pays subsahariens résidant de manière illégale au Maroc pour leur implication présumée dans une affaire de séquestration, d’extorsion et de coups et blessures prémédités à l’aide de l’arme blanche.
Les services de sûreté de Casablanca ont immédiatement réagi à une vidéo relayée sur les applications de messagerie instantanée mobiles montrant des individus originaires de pays subsahariens infligeant des coups et blessures à l’encontre de l’un de leurs compatriotes à l’aide d’outils tranchants et d’autres contondants, ainsi que d’une bouteille en verre, indique jeudi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Les recherches et investigations ont permis d’arrêter les quatre mis en cause impliqués dans cet acte criminel et de déterminer l’endroit où se trouve la victime qui portait des blessures et des brûlures de différents degrés, précise le communiqué, notant que selon les premiers éléments de l’enquête, cet acte criminel serait lié à une promesse non tenue de la victime d’assurer aux prévenus la médiation pour leur permettre d'immigrer d'une manière illégale en Europe.