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Longtemps attendus, les services de streaming du géant américain du divertissement Disney sont devenus profitables pour la première fois au troisième trimestre de son exercice décalé, avec un résultat opérationnel enfin positif, alors que le groupe a vu ses bénéfices confirmer leur bonne trajectoire.
Entre avril et juin, le groupe a en effet enregistré un résultat net positif de 2,6 milliards de dollars, contre une perte nette de 460 millions sur la même période un an plus tôt, mais aussi en forte amélioration par rapport aux 216 millions de bénéfice net du trimestre précédent.
Le chiffre d'affaires progresse lui de 3,6% sur un an, pour atteindre 23,2 milliards de dollars, dépassant légèrement les 23,1 milliards attendus par les analystes.
Donnée particulièrement surveillée par les investisseurs aux Etats-Unis, le bénéfice par action atteint 1,43 dollar sur le trimestre, contre une perte par action de 0,25 dollar.
La bonne tenue des services de streaming sont une bonne nouvelle pour Disney qui a beaucoup investi dans ce segment, après être parti en retard face à son concurrent Netflix notamment.
"Disney a enfin trouvé la formule pour rendre le streaming profitable", a souligné dans une note Jamie Lumley, analyste pour Third Bridge, "cela place enfin Disney dans la liste des entreprises de streaming qui le sont, avec Netflix".
Le segment streaming du groupe comprend Disney+, ESPN+, focalisé sur l'offre sportive, et Hulu, dont Disney détenait la majorité depuis 2019, avant de racheter auprès de l'opérateur Comcast les 33% de capital restant en novembre dernier.
Le chiffre d'affaires de ce segment a progressé de 15%. Il prend en compte l'intégration complète des ventes de Hulu. Le résultat opérationnel affiche un léger bénéfice, de 47 millions de dollars, contre 512 millions de dollars de perte un an plus tôt sur la même période.
Et cela devrait se poursuivre: le groupe a annoncé mardi une nouvelle hausse des tarifs de ses abonnements de base, qui passent aux Etats-Unis de 7,99 dollars par mois à 9,99 dollars.
"A chaque fois que nous avons augmenté les prix, nous avons vu un très faible taux de perte d'abonnés, rien que nous ne puissions considérer comme significatif", a déclaré le patron du groupe, Bob Iger, lors d'une conférence téléphonique avec des analystes.
M. Iger s'est également félicité d'avoir conservé les droits de diffusion de la NBA aux Etats-Unis, sur ses chaînes ESPN et ABC, estimant que "cela avait énormément de valeur (aux) yeux" du groupe, notamment du fait de la durée du contrat, qui permet à Disney de conserver la NBA pour les 12 prochaines saisons.
Du côté du cinéma, Disney profite également de l'excellent accueil de "Vice-versa 2", toujours à l'affiche, et dont les revenus mondiaux dépassent désormais 1,5 milliard de dollars, une partie seulement étant imputable au trimestre écoulé.
Pour le trimestre en cours, le groupe devrait également bénéficier de la sortie de son dernier film Marvel, "Deadpool & Wolverine", le 26 juillet.
Ces résultats n'ont cependant pas impressionné les marchés: l'action de Disney a terminé la séance de mercredi à Wall Street en net recul de 4,47%, à 85,95 dollars, les investisseurs étant déçus en particulier par la performance des parcs d'attractions.
Ce segment "montre des signes de faiblesse, avec une profitabilité en déclin par rapport aux trimestres précédents. C'est un signal d'alarme dans la mesure où les perspectives envisagent une fin d'été au ralenti, normalement la saison la plus remplie pour les parcs de Disney", a relevé M. Lumley.
Les parcs subissent en effet une baisse de leurs revenus, en partie du fait des résultats de Disneyland Paris. Ce dernier subit le contrecoup des Jeux olympiques, qui ont créé un effet d'évitement de la capitale française, classique pour ce type de grands événements pour un certain nombre de touristes.
Mais pas seulement: aux Etats-Unis également la fréquentation des parcs n'a pas été celle espérée, les revenus domestiques reculant de 6% sur un an, et le groupe s'attend à ce que la tendance persiste encore sur plusieurs trimestres.
"40% de nos revenus (dans ce segment, NDLR) ne sont pas domestiques, il s'agit soit des parcs à l'étranger soit des produits dérivés. Dans l'ensemble, je pense qu'il s'agit d'un léger ralentissement qui est plus que compensé par les résultats de notre segment divertissement", a insisté M. Iger.
Entre avril et juin, le groupe a en effet enregistré un résultat net positif de 2,6 milliards de dollars, contre une perte nette de 460 millions sur la même période un an plus tôt, mais aussi en forte amélioration par rapport aux 216 millions de bénéfice net du trimestre précédent.
Le chiffre d'affaires progresse lui de 3,6% sur un an, pour atteindre 23,2 milliards de dollars, dépassant légèrement les 23,1 milliards attendus par les analystes.
Donnée particulièrement surveillée par les investisseurs aux Etats-Unis, le bénéfice par action atteint 1,43 dollar sur le trimestre, contre une perte par action de 0,25 dollar.
La bonne tenue des services de streaming sont une bonne nouvelle pour Disney qui a beaucoup investi dans ce segment, après être parti en retard face à son concurrent Netflix notamment.
"Disney a enfin trouvé la formule pour rendre le streaming profitable", a souligné dans une note Jamie Lumley, analyste pour Third Bridge, "cela place enfin Disney dans la liste des entreprises de streaming qui le sont, avec Netflix".
Le segment streaming du groupe comprend Disney+, ESPN+, focalisé sur l'offre sportive, et Hulu, dont Disney détenait la majorité depuis 2019, avant de racheter auprès de l'opérateur Comcast les 33% de capital restant en novembre dernier.
Le chiffre d'affaires de ce segment a progressé de 15%. Il prend en compte l'intégration complète des ventes de Hulu. Le résultat opérationnel affiche un léger bénéfice, de 47 millions de dollars, contre 512 millions de dollars de perte un an plus tôt sur la même période.
Et cela devrait se poursuivre: le groupe a annoncé mardi une nouvelle hausse des tarifs de ses abonnements de base, qui passent aux Etats-Unis de 7,99 dollars par mois à 9,99 dollars.
"A chaque fois que nous avons augmenté les prix, nous avons vu un très faible taux de perte d'abonnés, rien que nous ne puissions considérer comme significatif", a déclaré le patron du groupe, Bob Iger, lors d'une conférence téléphonique avec des analystes.
M. Iger s'est également félicité d'avoir conservé les droits de diffusion de la NBA aux Etats-Unis, sur ses chaînes ESPN et ABC, estimant que "cela avait énormément de valeur (aux) yeux" du groupe, notamment du fait de la durée du contrat, qui permet à Disney de conserver la NBA pour les 12 prochaines saisons.
Du côté du cinéma, Disney profite également de l'excellent accueil de "Vice-versa 2", toujours à l'affiche, et dont les revenus mondiaux dépassent désormais 1,5 milliard de dollars, une partie seulement étant imputable au trimestre écoulé.
Pour le trimestre en cours, le groupe devrait également bénéficier de la sortie de son dernier film Marvel, "Deadpool & Wolverine", le 26 juillet.
Ces résultats n'ont cependant pas impressionné les marchés: l'action de Disney a terminé la séance de mercredi à Wall Street en net recul de 4,47%, à 85,95 dollars, les investisseurs étant déçus en particulier par la performance des parcs d'attractions.
Ce segment "montre des signes de faiblesse, avec une profitabilité en déclin par rapport aux trimestres précédents. C'est un signal d'alarme dans la mesure où les perspectives envisagent une fin d'été au ralenti, normalement la saison la plus remplie pour les parcs de Disney", a relevé M. Lumley.
Les parcs subissent en effet une baisse de leurs revenus, en partie du fait des résultats de Disneyland Paris. Ce dernier subit le contrecoup des Jeux olympiques, qui ont créé un effet d'évitement de la capitale française, classique pour ce type de grands événements pour un certain nombre de touristes.
Mais pas seulement: aux Etats-Unis également la fréquentation des parcs n'a pas été celle espérée, les revenus domestiques reculant de 6% sur un an, et le groupe s'attend à ce que la tendance persiste encore sur plusieurs trimestres.
"40% de nos revenus (dans ce segment, NDLR) ne sont pas domestiques, il s'agit soit des parcs à l'étranger soit des produits dérivés. Dans l'ensemble, je pense qu'il s'agit d'un léger ralentissement qui est plus que compensé par les résultats de notre segment divertissement", a insisté M. Iger.