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le Maroc, seront en compétition pour le Grand prix du Festival panafricain du cinéma et
de la télévision de Ouagadougou (Fespaco),
le plus grand rendez-vous du cinéma africain
qui se déroulera du 25 février au 4 mars
dans la capitale burkinabaise.
Au total 1.000 films ont été présentés à la sélection cette année, une hausse de 30% par rapport à 2015. Vingt ont été retenus pour concourir pour le Grand prix l'Etalon d'or du Yennenga, a annoncé lors de la conférence internationale de lancement du prix à Abidjan le délégué général du Fespaco, Ardiouma Soma. Les réalisateurs des 20 films en course sont issus de 15 pays du continent, parmi eux, deux marocains. Les autres sont originaires du Burkina Faso, de la Tunisie, de la Guadeloupe, du Bénin, du Ghana, du Mali, du Niger, du Sénégal, de la Tanzanie, du Cameroun, de l'Ethiopie, de l'Algérie et de l'Afrique du Sud. Le Maroc sera donc représenté à la catégorie ‘’fiction et long métrage’’ par ‘’A mile in my shoes’’, du réalisateur Saïd Khallaf et ‘’A la recherche du pouvoir perdu’’ de Mohamed Ahd Bensouda.
S’exprimant lors de la cérémonie de présentation de ce festival, le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, a fait savoir que le choix de son pays en tant qu’invité d’honneur de cette édition, lui permettra de mettre en avant la richesse et la diversité de son patrimoine culturel, se félicitant du choix du thème de ce rendez-vous cinématographique à savoir ‘’Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel’’. De son côté, le ministre burkinabais de la Culture, des Arts et du Tourisme, Tahirou Barry, a mis l’accent sur la mobilisation de son pays pour que cet événement soit un franc succès. Et les deux ministres de faire savoir que la présentation de cet événement depuis la métropole économique ivoirienne, Abidjan, s’insère dans le cadre de l’application du volet culturel du Traité d’amitié et de coopération (TAC) qui lie les deux pays voisins de l’Afrique de l’ouest.
«Longs et courts métrages, films documentaires, séries télévisées et films des écoles africaines du cinéma seront primés. La plus haute distinction, l'Etalon d'or de Yennenga, sera décerné le 4 mars par un jury international», a indiqué M. Soma.
Notons que sept salles de projection ont été retenues pour la diffusion des films du festival, qui a rassemblé 150.000 cinéphiles en 2015. Cette année, le budget est de 1,2 milliard de francs CFA (2 millions d'euros) et le gouvernement burkinabais a assuré qu'un effort serait plus particulièrement consenti pour assurer la sécurité de la manifestation à Ouagadougou, touchée par une attaque jihadiste qui avait fait 30 morts le 15 janvier 2016.
Le Fespaco a déjà accueilli des comédiens de renom et a révélé de grands noms du cinéma africain notamment le Mauritanien Abderrahmane Cissako, le Nigérian Newton Aduaka, le Burkinabais Gaston Kaboré et le Malien Souleymane Cissé.
Rappelons enfin qu’en 2015, c’est le cinéaste marocain Hicham Ayouch qui avait remporté l’Etalon d’Or de Yennenga pour son film «Fièvres».
«J'ai la peau blanche, mais mon sang qui coule dans les veines est noir. Mon père est Marocain, ma mère est Tunisienne. Je suis Africain et je suis fier de l'être », avait-il déclaré en recevant son prestigieux prix, sous les applaudissements des 5 000 spectateurs, en dédiant son prix à l'Afrique.