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Dimanche soir, la radio publique israélienne avait annoncé que Marwan Barghouthi, condamné à cinq peines de prison à vie par la justice israélienne, avait été sanctionné dans sa prison.
"Marwan Barghouthi a été placé dimanche à l'isolement pendant une période d'une semaine. Il ne pourra pas non plus recevoir de visite et sera interdit de cantine pendant un mois", a précisé à l'AFP Sivan Weizman, la porte-parole.
"Ces mesures ont été prises à la suite des appels politiques lancés récemment par Marwan Barghouthi", a ajouté la porte-parole. Selon elle, ce dirigeant palestinien a été sanctionné à plusieurs reprises dans le passé notamment pour la détention d'un téléphone portable dans sa cellule.
Il est détenu dans la prison Hadarim près de Netanya au nord de Tel-Aviv.
Marwan Barghouthi, qui était secrétaire général du Fatah le parti du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas en Cisjordanie, a été un des principaux animateurs de la deuxième Intifada palestinienne (2000-2005).
Il avait appelé mardi l'Autorité palestinienne à "cesser toute forme de coordination de sécurité ou économique" avec Israël, dans une lettre publiée par la presse palestinienne. Dans cette lettre rédigée à l'occasion du dixième anniversaire de son arrestation par l'armée israélienne, M. Barghouthi avait mis de nouveau en garde contre "les illusions sur la possibilité de mettre fin à l'occupation par les négociations".
"Le processus de paix a échoué, il est fini, ce n'est plus la peine de tenter désespérément de ressusciter un cadavre", avait-il déjà écrit en janvier. Dans cette nouvelle lettre, M. Barghouthi avait justifié sa position par le fait que "la mission des services de sécurité palestiniens est d'assurer la protection des citoyens palestiniens, pas de l'occupation (israélienne)".
Il avait appelé à exiger pour reprendre les négociations, outre l'arrêt de la colonisation et la référence aux lignes d'avant juin 1967 comme base de discussions, comme le demande le président Abbas, "la libération de tous les détenus palestiniens dans les prisons de l'occupation".
Très populaire dans l'opinion palestinienne, il est souvent présenté comme un possible successeur à M. Abbas.