Autres articles
-
Trump se déguise en pape sur les réseaux sociaux et s'attire des critiques
-
Le Royaume-Uni forcé de revoir le service du thé à l'exposition universelle d'Osaka
-
Déclin des populations d'oiseaux en Amérique du Nord
-
Louer une poule, nouvelle mode contre la flambée du prix des œufs aux Etats-Unis
-
Avec un gâteau de 121 mètres, la France récupère le record du plus grand fraisier du monde
Des scientifiques britanniques sont parvenus à créer en laboratoire des reins humains grâce à une nouvelle technique utilisant des cellules souches.
C’est encore une nouvelle avancée dans la création d’organes artificiels. Après les cœurs et les foies, des chercheurs de l’Université d’Edimbourg en Ecosse ont réussi à développer en laboratoire de véritables reins humains. Pour cela, ils ont utilisé du liquide amniotique humain et des cellules fœtales animales. Une technologie qui crée l’espoir et pourrait être utilisée chez des patients d’ici une dizaine d’années.
“Cela ressemble un peu à de la science-fiction mais ça n’en est pas. L’idée est de partir de cellules souches humaines et d’aboutir à un organe fonctionnel. Nous avons fait pas mal de progrès avec ça. Nous pouvons créer quelque chose qui a la complexité d’un rein fœtal normal” a expliqué au Telegraph le physiologue Jamies Davies. Pour l’instant, les reins artificiels ne mesurent en effet pas plus d’un demi-centimètre de longueur, soit la taille des organes d’un fœtus. Mais les scientifiques espèrent que ceux-ci grandiront et atteindront la taille normale de reins adultes s’ils sont transplantés chez des patients.
Concluante, l’avancée pourrait présenter de nombreux avantages dans le remplacement d’organes défectueux. En effet, la technologie permettrait de limiter les risques de rejet en créant un organe à partir des propres cellules du patient. Pourtant, se pose le problème du liquide amniotique. Aujourd’hui, les médecins n’ont pas le droit d’effectuer une telle collecte, une fois le bébé né. Mais si celle-ci était autorisée, le liquide amniotique pourrait être conservé et utilisé dans l’hypothèse où le patient souffre un jour de problèmes rénaux. “Congeler quelques cellules est rentable comparé au coût engendré lorsque l’on garde quelqu’un sous dialyse pendant des années” a précisé le Dr Davies. Désormais, les chercheurs travaillent donc à améliorer la technologie afin d’obtenir des reins parfaitement fonctionnels, dans l’espoir que la conservation du liquide amniotique soit un jour autorisée.
C’est encore une nouvelle avancée dans la création d’organes artificiels. Après les cœurs et les foies, des chercheurs de l’Université d’Edimbourg en Ecosse ont réussi à développer en laboratoire de véritables reins humains. Pour cela, ils ont utilisé du liquide amniotique humain et des cellules fœtales animales. Une technologie qui crée l’espoir et pourrait être utilisée chez des patients d’ici une dizaine d’années.
“Cela ressemble un peu à de la science-fiction mais ça n’en est pas. L’idée est de partir de cellules souches humaines et d’aboutir à un organe fonctionnel. Nous avons fait pas mal de progrès avec ça. Nous pouvons créer quelque chose qui a la complexité d’un rein fœtal normal” a expliqué au Telegraph le physiologue Jamies Davies. Pour l’instant, les reins artificiels ne mesurent en effet pas plus d’un demi-centimètre de longueur, soit la taille des organes d’un fœtus. Mais les scientifiques espèrent que ceux-ci grandiront et atteindront la taille normale de reins adultes s’ils sont transplantés chez des patients.
Concluante, l’avancée pourrait présenter de nombreux avantages dans le remplacement d’organes défectueux. En effet, la technologie permettrait de limiter les risques de rejet en créant un organe à partir des propres cellules du patient. Pourtant, se pose le problème du liquide amniotique. Aujourd’hui, les médecins n’ont pas le droit d’effectuer une telle collecte, une fois le bébé né. Mais si celle-ci était autorisée, le liquide amniotique pourrait être conservé et utilisé dans l’hypothèse où le patient souffre un jour de problèmes rénaux. “Congeler quelques cellules est rentable comparé au coût engendré lorsque l’on garde quelqu’un sous dialyse pendant des années” a précisé le Dr Davies. Désormais, les chercheurs travaillent donc à améliorer la technologie afin d’obtenir des reins parfaitement fonctionnels, dans l’espoir que la conservation du liquide amniotique soit un jour autorisée.