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Si la principale cause de cette nouvelle catastrophe reste les pluies diluviennes, il n’en demeure pas moins que la vétusté de l’infrastructure qui sévit toujours en dépit de la fameuse mise à niveau a aggravé la situation. La zone montagneuse où se trouve la ville connaît souvent des orages de ce genre en cette période mais jamais l’infrastructure n’a été prise en considération par les gestionnaires de cette ville.
Le spectacle était désolant à l’approche de la rupture du jeûne. Rues, ruelles et grandes artères étaient boueuses et empêchaient tout déplacement. Le réseau d’assainissement pour lequel on a dépensé des milliards était bloqué et plusieurs citoyens se sont retrouvés dans la rue à cause de leurs maisons inondées. La plupart ont pris le Ftour chez des parents ou des amis.
Selon certaines sources fiables, une quinzaine de locaux commerciaux ont été, en outre, touchés, ajoutant que les logements submergés sont situés notamment dans les quartiers de Hamriya, Asaka, Ali Bouchi, Lamsala et El Hassan. La circulation a été également bloquée sur la plupart des axes névralgiques de la ville, ce qui a créé un désarroi total.
Cette situation a déclenché l’ire des citoyens qui ont imputé la responsabilité aux autorités qui n’ont jamais tenté de résoudre ce problème persistant. Dans certains quartiers mitoyens de l’Oued, les habitants ont exprimé leur mécontentement devant l’indifférence des autorités concernées. Ils réclament des comptes aux responsables et entrepreneurs qui ont réalisé les projets de mise à niveau inaugurés lors de la dernière visite Royale à la ville. Ils ont exprimé leur intention de dénoncer ces pratiques en organisant une marche vers la capitale.