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Des experts de différentes nationalités ont plaidé, jeudi à Marrakech, pour la réhabilitation et la préservation des techniques traditionnelles de mobilisation des ressources en eau, telle la technique ancestrale Khettara (galeries souterraines de drainage d'eau), particulièrement adaptée aux zones semi-arides au Maroc et dans plusieurs autres pays arabes.
Réunis dans le cadre d'un séminaire international sur « les techniques traditionnelles de mobilisation des ressources en eaux'', les experts se sont particulièrement intéressés aux réseaux des khettara dans les zones à climat semi-aride et les régions oasiennes où cette technique a prouvé, durant des centaines d'années, une utilisation durable des ressources hydriques et une gestion intégrée de cette ressource vitale particulièrement adaptée aux écosystèmes fragiles pré-désertiques.
Les intervenants ont été unanimes à affirmer que, malgré les progrès réalisés dans le domaine de mobilisation de l'eau, la technique des Khettara est susceptible de continuer à jouer un rôle de grande importance dans la mobilisation des eaux dans les régions semi-désertiques. Ils ont appelé, à cet effet, à la réhabilitation des réseaux des Khettara, dont une grande partie a été vouée à l'abandon au profit des techniques modernes, onéreuses et à fort impact d'amenuisement sur les ressources en eau souterraines.
Intervenant sur le thème « Leçons des Khettara de Marrakech, du Maroc et du monde arabe », Mohamed El Faiz, enseignant-chercheur à l'Université Cadi Ayyhad de Marrakech, a rappelé que l'usage de la technique des Khettara au Sud du Maroc remonte au début du 11ème siècle et joué un rôle primordial dans le développement de la cité ocre.
Et d'affirmer que la technique des Khettara est toujours viable actuellement et revêt un intérêt écologique certain puisqu'elle permet une exploitation rationnelle de la nappe, avec moins de perdition d'eau et un faible coût de réalisation.
Pour sa part, Alexandre Otte, expert-consultant de l'Unesco, a souligné que 85% de la population mondiale vit dans la moitié la plus sèche du globe, que 780 millions d'êtres humains n'ont pas accès à l'eau potable, et que 6 à 8 millions de personnes meurent chaque année à cause de maladies liées à la salubrité des eaux. C'est pour cette raison que l'Unesco a déclaré 2013, Année internationale de la coopération dans le domaine de l'eau, a-t-il dit.
Pour sa part, Samir Bensaid, directeur de l'Institut international de l'eau et de l'assainissement (IEA, ONEE), a exprimé le souhait que cette rencontre contribue à une concertation entre experts de différentes nations pour évaluer la vulnérabilité des techniques traditionnelles (khettara, qanat, aflaj, ) et envisager les mesures nécessaires pour la sauvegarde de ce patrimoine hydraulique parfaitement adapté aux besoins des régions semi-arides.
Réunis dans le cadre d'un séminaire international sur « les techniques traditionnelles de mobilisation des ressources en eaux'', les experts se sont particulièrement intéressés aux réseaux des khettara dans les zones à climat semi-aride et les régions oasiennes où cette technique a prouvé, durant des centaines d'années, une utilisation durable des ressources hydriques et une gestion intégrée de cette ressource vitale particulièrement adaptée aux écosystèmes fragiles pré-désertiques.
Les intervenants ont été unanimes à affirmer que, malgré les progrès réalisés dans le domaine de mobilisation de l'eau, la technique des Khettara est susceptible de continuer à jouer un rôle de grande importance dans la mobilisation des eaux dans les régions semi-désertiques. Ils ont appelé, à cet effet, à la réhabilitation des réseaux des Khettara, dont une grande partie a été vouée à l'abandon au profit des techniques modernes, onéreuses et à fort impact d'amenuisement sur les ressources en eau souterraines.
Intervenant sur le thème « Leçons des Khettara de Marrakech, du Maroc et du monde arabe », Mohamed El Faiz, enseignant-chercheur à l'Université Cadi Ayyhad de Marrakech, a rappelé que l'usage de la technique des Khettara au Sud du Maroc remonte au début du 11ème siècle et joué un rôle primordial dans le développement de la cité ocre.
Et d'affirmer que la technique des Khettara est toujours viable actuellement et revêt un intérêt écologique certain puisqu'elle permet une exploitation rationnelle de la nappe, avec moins de perdition d'eau et un faible coût de réalisation.
Pour sa part, Alexandre Otte, expert-consultant de l'Unesco, a souligné que 85% de la population mondiale vit dans la moitié la plus sèche du globe, que 780 millions d'êtres humains n'ont pas accès à l'eau potable, et que 6 à 8 millions de personnes meurent chaque année à cause de maladies liées à la salubrité des eaux. C'est pour cette raison que l'Unesco a déclaré 2013, Année internationale de la coopération dans le domaine de l'eau, a-t-il dit.
Pour sa part, Samir Bensaid, directeur de l'Institut international de l'eau et de l'assainissement (IEA, ONEE), a exprimé le souhait que cette rencontre contribue à une concertation entre experts de différentes nations pour évaluer la vulnérabilité des techniques traditionnelles (khettara, qanat, aflaj, ) et envisager les mesures nécessaires pour la sauvegarde de ce patrimoine hydraulique parfaitement adapté aux besoins des régions semi-arides.