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Organisée trois jours durant par le Policy Center for the New South (PCNS), en partenariat avec l’Université Victoria en Australie, la conférence a rassemblé plus de 50 experts et décideurs venus du Maroc, d’Australie, de Thaïlande, du Soudan, de la République Démocratique du Congo, de Belgique, du Liban, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et d’ailleurs, indique un communiqué du PCNS.
Cette conférence porte sur des séances plénières dirigées par un groupe d'experts sur des thématiques ayant trait au retour des combattants étrangers, à l'impact du reportage terroriste dans les médias et à l'importance de la société civile pour prévenir et combattre l'extrémisme violent, ainsi qu'à la santé mentale des jeunes et la lutte contre l’extrémisme violent.
Selon les organisateurs, il s'agit d'une opportunité pour débattre, interagir, approfondir l’échange d’informations et formuler des résultats concrets au cours d’ateliers qui feront l’objet d’un compte rendu partagé et diffusé ultérieurement.
«Cette conférence permettra non seulement de situer la perspective nord-africaine dans le contexte général de ce que nous savons de l’extrémisme violent et des moyens pratiques de réduire son impact au niveau mondial, mais aussi de tirer des enseignements des expériences et des meilleures pratiques de l’Afrique du Nord en matière de lutte contre l’extrémisme violent», a indiqué Virginie André, coordinatrice de la conférence et chercheure à l'Université Victoria en Australie, cité par le communiqué.
Pour sa part, Abdelhak Bassou, Senior Fellow à l'OCP Policy Center, a souligné que «la Commanderie des croyants est le sommet de la pyramide spirituelle qui protège le pays contre les déviances extrémistes».
De son côté, Mostafa El Rezrazi, Senior Fellow au Policy Center for the New South, a noté que «le dynamisme psychologique individuel et le clivage associé au narcissisme collectif d'un groupe jihadiste sont également des facteurs de résilience face à l'extrémisme violent».
En matière de prévention contre la radicalisation au Maroc, l'expert a salué les efforts déployés par le ministère des Habous et des Affaires islamiques, la Rabita Mohammadia des oulémas, la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion, affirmant qu'ils ont créé «une chaîne efficace de lutte, de prévention et de réhabilitation».