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Rappelons que le projet intitulé « Soyons solidaires » est mis en place par une classe du lycée Albert Thomas. Et soutenu par la région Rhône-Alpes et autres dynamiques et institutions de la région. Cette visite effectuée au Maroc, s’inscrit dans le cadre de l’ouverture des élèves de ce lycée français sur une culture qui leur est proche. Celle du Maroc.
Dans ce cadre, on peut lire sur les pages d’un site électroniq e ue du lycée plusieurs commentaires intéressants des élèves.
« Pas de paradis sur terre, c'est sur / Mais de verger en fleurs, du parfum des roses, /Des palmiers de dattes aux oasis pures /Le Maroc est un échantillon, je vous l'assure » écrit poétiquement un élève.
A comparer la situation des lycées marocains avec ceux de France de même niveau on peut comprendre facilement cette crise structurelle que connaît l’enseignement de notre pays. Le lycée Albert Thomas pourrait servir d’exemple. Encore faut-il qu’il y ait volonté de ce côté de la Méditerranée la même volonté politique de valoriser l’Homme. Chez nous, c’est une autre la réalité. Tout près du lycée technique de Salé se trouve le lycée Ayoubi. Dont la situation est calamiteuse. Plus de 3 000 élèves avec un corps enseignant et administratif qui dépasse pas 200.
Des heures de repos interminables, de la violence entre les élèves, un déficit flagrant d’équipements et d’outils de travail idoines, de la drogue, entre autres. On a bien envie de croire au jeune poète du lycée Albert Thomas : le Maroc est un échantillon ! Mais de quoi ?