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Les participants à une table ronde tenue en marge de l'atelier de formation de la Commission économique et sociale pour l'Asie Occidentale (ESCWA), se sont également penchés sur le Rapport mondial sur l'investissement 2019, qui porte notamment sur la question des zones économiques spéciales.
Ainsi, le professeur d’économie et de finance à l’Université de Tunis, Sami Mouley, a fait état du niveau d’intégration économique, commerciale et financière dans les pays arabes, notant que le Rapport sur l'investissement dans le monde 2019, fournit non seulement des statistiques et des données chiffrées mais est également riche de perceptions qualitatives des parties prenantes notamment des opérateurs privés par rapport aux obstacles en matière d’intégration.
Il a à cet effet relevé les défis et les contraintes majeurs qui continuent de freiner les efforts d’intégration dans ces pays, notamment les barrières tarifaires et non tarifaires, le climat des affaires, les réglementations d’investissement, la logistique et l’infrastructure, rapporte la MAP.
Pour sa part, l’économiste Senior à la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (UNCTAD), Bruno Casella, a noté que le Rapport sur l’investissement qui est exposé pour la première fois dans un pays arabe, analyse les flux des investissements directs à l’étranger (IDE) depuis et vers les pays arabes et montre ainsi leur niveau d'intégration à l’échelle internationale.
Ce Rapport met également en évidence les dernières tendances de l’économie et les nouvelles trajectoires de l’investissement au titre de 2019, tout en accordant une importance particulière aux zones économiques spéciales, en tant que modèle de croissance économique.
Intervenant également à cette occasion, Adel Alghaberi, first economic affairs officer à l’ESCOWA, a mis en relief l’évolution des zones économiques spéciales qui se situent dans plusieurs pays arabes et permettent la création de la richesse et de l’emploi ainsi que le développement des économies.
Il a également fait savoir que plusieurs pays arabes ont pu confirmer leur position en tant que pôle d’attraction des investisseurs étrangers notamment le Maroc, où plusieurs entreprises européennes continuent de s’installer compte tenu de l’environnement économique et du climat des affaires favorables dans le pays.
Organisé les 17 et 18 décembre, cet atelier visait à présenter aux participants issus des pays membres de l’ESCWA des instruments qui permettront à leurs pays d'évaluer les accords commerciaux existants et les aider à négocier de nouveaux accords commerciaux portant sur les biens, les services, l'investissement et les droits de propriété intellectuelle.
Cet atelier a connu également la participation de représentants et d'experts des ministères de Commerce et d’Economie des pays arabes (Bahreïn, Egypte, Emirats arabes unis, Jordanie, Liban, Maroc, Mauritanie, Oman, Palestine, Soudan, Tunisie, Yémen), d’experts représentant différents organes des Nations unies (ESCWA, CNUCED, ESCAP, CEA) et d'organisations régionales arabes (UMA, LAS, BMIC).