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D’après un communiqué émanant de l’Association Paysages pour l'environnement et le développement, ce n’est pas la première fois qu’une telle hécatombe se produit. En réalité, elle survient tous les trois ans, comme ce fut le cas en 2013 et 2016. Mais qu’elle en est la cause ? Réponse de ladite association :«Nos sources ont considéré l'hécatombe comme étant liée au changement climatique et à son impact sévère sur la région de Souss-Massa. Le fleuve s'est transformé en un marécage stagnant à la suite de l'accumulation d'eau dans plusieurs secteurs, provoquant un manque d'oxygène ». Donc, si l’on a bien compris, malgré un appareil digestif qui leur permet de se nourrir de détritus variés, les centaines de mulets n’ont pas réussi à filtrer l’eau stagnante et ont fini par succomber des suites d’une asphyxie.
S’il ne faut pas trop s’alarmer de cette disparition de masse, le mulet n’étant pas une espèce menacée, prendre ombrage de la qualité des eaux de plus en plus dégradée de l’Oued Massa, en revanche, ne tiendrait pas de l’incongruité. Cette situation aurait pour cause, selon l’Association Paysages pour l'environnement et le développement, d’une part, le manque de mouvement et de débit de l'eau, et de l’autre, une importante hausse de la température dans la région. La conséquence, quant à elle, est à trouver du côté d’un équilibre écologique vacillant et d’une biodiversité menacée. D’ailleurs, l’association précitée ne s’y trompe pas en espérant une accélération de la construction de l’usine de dessalement.
D’une superficie totale de 13.600 hectares, la mise en service de l’usine située au Nord de la localité de Douira est prévue à l’horizon 2020. Avec une capacité à terme de 400.000m3/jour, elle répondra, en principe, à la fois aux besoins d’irrigation et d’approvisionnement en eau potable, soulageant ainsi les nappes phréatiques et autres sources d’une des régions les plus gourmandes en eau du pays, pour le plus grand bonheur des habitants ainsi que des futurs poissons qui y trouveront refuge.