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Alors que le pétrole est de plus en plus cher et rare, et que le plastique qu’il produit ne se dégrade pas, les recherches sur les bioplastiques se multiplient. Plusieurs techniques sont ainsi mises au point, et parmi elles, un ancien procédé, découvert à la fin du XIXe siècle, a été amélioré : la production de plastique à partir de la caséine, une protéine extraite du lait de vache.
David Schiraldi, chimiste de l’université Case Western Reserve, dans l’Ohio, est l’un de ces chercheurs travaillant au développement de bioplastique, réalisé à partir du lait. Dans un entretien accordé au journal Biomacromolecules, et rapporté par Courrier International, il explique avoir développé un matériau alvéolaire aux qualités similaires à celles du polystyrène expansé, en mélangeant à la caséine de petites quantités d’argile et de glycéraldéhyde, un sucre naturel. Un matériau qui pourrait être utilisé de la même façon que le polystyrène synthétique, pour les emballages et l’isolation notamment.
Toutefois, le procédé le plus courant pour la mise au point de bioplastiques a pour base une autre macromolécule naturelle : l’amidon. Extrait du blé ou du maïs, il est modifié physico-chimiquement, ou mélangé à d’autres polymères issus de la pétrochimie. “L’avantage de l’amidon, c’est son côté très bon marché. Mais ses qualités intrinsèques le cantonneront vraisemblablement toujours à l’emballage”, souligne cependant Yves Poirier, du Laboratoire de biotechnologie végétale de l’université de Lausanne. Ce chercheur a choisi de se détourner des molécules naturellement fabriquées par les plantes, pour leur préférer une modification génétique des végétaux, afin que ces derniers produisent de nouvelles macromolécules. « Nous jouons sur leur métabolisme afin qu’ils synthétisent des polyhydroxyalkanoates” explique-t-il avant de souligner : “Ces polymères sont fabriqués de façon industrielle via, aujourd’hui, un procédé de fermentation qui les rend encore très onéreux’.
David Schiraldi, chimiste de l’université Case Western Reserve, dans l’Ohio, est l’un de ces chercheurs travaillant au développement de bioplastique, réalisé à partir du lait. Dans un entretien accordé au journal Biomacromolecules, et rapporté par Courrier International, il explique avoir développé un matériau alvéolaire aux qualités similaires à celles du polystyrène expansé, en mélangeant à la caséine de petites quantités d’argile et de glycéraldéhyde, un sucre naturel. Un matériau qui pourrait être utilisé de la même façon que le polystyrène synthétique, pour les emballages et l’isolation notamment.
Toutefois, le procédé le plus courant pour la mise au point de bioplastiques a pour base une autre macromolécule naturelle : l’amidon. Extrait du blé ou du maïs, il est modifié physico-chimiquement, ou mélangé à d’autres polymères issus de la pétrochimie. “L’avantage de l’amidon, c’est son côté très bon marché. Mais ses qualités intrinsèques le cantonneront vraisemblablement toujours à l’emballage”, souligne cependant Yves Poirier, du Laboratoire de biotechnologie végétale de l’université de Lausanne. Ce chercheur a choisi de se détourner des molécules naturellement fabriquées par les plantes, pour leur préférer une modification génétique des végétaux, afin que ces derniers produisent de nouvelles macromolécules. « Nous jouons sur leur métabolisme afin qu’ils synthétisent des polyhydroxyalkanoates” explique-t-il avant de souligner : “Ces polymères sont fabriqués de façon industrielle via, aujourd’hui, un procédé de fermentation qui les rend encore très onéreux’.









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