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Depuis quelques jours, le catalogue de Spotify sonne faux. A tel point que le géant suédois de streaming croule sous les désinscriptions. En cause, la polémique qui fait rage entre le grand chanteur nord-américain, Neil Young et Joe Rogan.
Ce dernier, animateur du podcast «The Joe Rogan experience», un talk-show qui traite de sujets très divers, est accusé par Young «de propager de fausses informations à propos des vaccins et de causer la mort de ceux qui croient à cette désinformation», s’est plaint Neil Young.
L’artiste nord-américain, mondialement connu, socialiste, écologiste et antifasciste, a adressé à son manager et au dirigeant de son label, Warner Bros, une lettre sans équivoque. Dans la missive publiée sur son site internet, Young demande de faire retirer son catalogue musical de la base de données du géant de streaming Spotify, en dépit d’un compte de 2,4 millions d’abonnés et plus de 6 millions d’auditeurs par mois.
En protestant de cette manière contre l’hébergement de «The Joe Rogan experience», Neil Young espère éveiller les consciences à l’égard des dérives antivax du podcast de Joe Rogan. Les conséquences ne se sont pas fait attendre. De nombreux fans auraient emboîté le pas à la star américaine, en se désinscrivant de la plateforme de streaming musical. Mais pas que.
Après Neil Young, Joni Mitchell a également décidé de quitter Spotify, qu’elle accuse aussi de désinformation sur le Covid-19, à travers le podcast de l’animateur américain populaire et controversé Joe Rogan. Une décision qui semble irrévocable de la part de la chanteuse canadienne. «Des irresponsables répandent des mensonges qui coûtent la vie à des gens. Je suis solidaire de Neil Young et des communautés scientifiques et médicales mondiales sur cette question», a expliqué la Canadienne de 78 ans, qui compte 3,7 millions d’abonnés.
Spotify se retrouve désormais entre deux eaux. La morale d’un côté, et de l’autre, le contrat d’exclusivité de 100 millions de dollars signé l’année dernière avec Joe Rogan. Sans surprise, les dirigeants de l’entreprise suédoise ont accusé une fin de non-recevoir à Neil Young. Si Spotify a bel et bien retiré, dans la nuit de mercredi à jeudi, l’intégralité de l’œuvre de l’artiste canadien, elle n’a pas manqué de répondre dans un communiqué aux accusations en irresponsabilité politique et sanitaire. «Notre souhait est de rendre toute la musique et tous les contenus enregistrés du monde disponibles à nos utilisateurs», a précisé le communiqué.
Puis d’ajouter «Ceci engage une grande responsabilité d’arbitrage entre la sécurité des auditeurs et la liberté des créateurs. Nous avons mis en place des pratiques éditoriales précises et retiré plus de 20.000 épisodes de podcasts traitant du Covid-19 depuis le début de la pandémie».
En somme, quand bien même Spotify «regrette la décision de Neil Young de retirer sa musique», le géant de streaming suédois n’est pas prêt à infléchir sa position au sujet de la liberté de ton et d’expression accordée au podcast de Joe Rogan, connu pour être un absolutiste de la liberté d’expression et un agitateur politique hors pair. Preuve en est la polémique actuelle.
C.C
Ce dernier, animateur du podcast «The Joe Rogan experience», un talk-show qui traite de sujets très divers, est accusé par Young «de propager de fausses informations à propos des vaccins et de causer la mort de ceux qui croient à cette désinformation», s’est plaint Neil Young.
L’artiste nord-américain, mondialement connu, socialiste, écologiste et antifasciste, a adressé à son manager et au dirigeant de son label, Warner Bros, une lettre sans équivoque. Dans la missive publiée sur son site internet, Young demande de faire retirer son catalogue musical de la base de données du géant de streaming Spotify, en dépit d’un compte de 2,4 millions d’abonnés et plus de 6 millions d’auditeurs par mois.
En protestant de cette manière contre l’hébergement de «The Joe Rogan experience», Neil Young espère éveiller les consciences à l’égard des dérives antivax du podcast de Joe Rogan. Les conséquences ne se sont pas fait attendre. De nombreux fans auraient emboîté le pas à la star américaine, en se désinscrivant de la plateforme de streaming musical. Mais pas que.
Après Neil Young, Joni Mitchell a également décidé de quitter Spotify, qu’elle accuse aussi de désinformation sur le Covid-19, à travers le podcast de l’animateur américain populaire et controversé Joe Rogan. Une décision qui semble irrévocable de la part de la chanteuse canadienne. «Des irresponsables répandent des mensonges qui coûtent la vie à des gens. Je suis solidaire de Neil Young et des communautés scientifiques et médicales mondiales sur cette question», a expliqué la Canadienne de 78 ans, qui compte 3,7 millions d’abonnés.
Spotify se retrouve désormais entre deux eaux. La morale d’un côté, et de l’autre, le contrat d’exclusivité de 100 millions de dollars signé l’année dernière avec Joe Rogan. Sans surprise, les dirigeants de l’entreprise suédoise ont accusé une fin de non-recevoir à Neil Young. Si Spotify a bel et bien retiré, dans la nuit de mercredi à jeudi, l’intégralité de l’œuvre de l’artiste canadien, elle n’a pas manqué de répondre dans un communiqué aux accusations en irresponsabilité politique et sanitaire. «Notre souhait est de rendre toute la musique et tous les contenus enregistrés du monde disponibles à nos utilisateurs», a précisé le communiqué.
Puis d’ajouter «Ceci engage une grande responsabilité d’arbitrage entre la sécurité des auditeurs et la liberté des créateurs. Nous avons mis en place des pratiques éditoriales précises et retiré plus de 20.000 épisodes de podcasts traitant du Covid-19 depuis le début de la pandémie».
En somme, quand bien même Spotify «regrette la décision de Neil Young de retirer sa musique», le géant de streaming suédois n’est pas prêt à infléchir sa position au sujet de la liberté de ton et d’expression accordée au podcast de Joe Rogan, connu pour être un absolutiste de la liberté d’expression et un agitateur politique hors pair. Preuve en est la polémique actuelle.
C.C