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Le parasite Plasmodium falciparum, responsable du paludisme, a développé des résistances aux médicaments les plus courants utilisés contre cette maladie. Aujourd’hui, “il ne reste plus que deux ou trois médicaments efficaces contre le paludisme partout dans le monde, c’est pourquoi nous espérons que ces molécules continueront à se révéler prometteuses une fois développées en pharmacie”, a souligné Julia Kubanek, professeur à l’université Georgia Tech, citée par Romandie.com.
Pour leur étude, les chercheurs ont examiné quelque 800 espèces d’algues récoltées au large des îles Fidji. Ils ont alors découvert des bromophycolides, des composés chimiques qui offrent aux algues des défenses immunitaires. Puis les chercheurs se sont penchés sur une espèce, la Callophycus serratus, qui “semblait particulièrement apte à combattre les infections microbiennes”.
Comme l’explique Julia Kubanek, “l’algue rassemble ses défenses et les déploie de manière à bloquer les points d’entrée des microbes susceptibles de l’envahir et de provoquer des maladies”.
Cette réponse chimique, si elle est très différente du système immunitaire humain, pourrait être utilisée pour développer de nouveaux traitements. Toutefois, de nombreux tests doivent encore être menés avant de mettre au point un quelconque médicament. “La probabilité pour que ces molécules possèdent la chimie exacte utile aux humains est relativement faible”, souligne l’étude.