-
Rabat : L'ANGSPE accueille une délégation de la DGPEIP de la République de Guinée
-
Cosumar vise une production de 600.000 tonnes de sucre dès 2026
-
Hausse des cours des céréales, de la viande et des produits laitiers à l’échelle mondiale
-
Marrakech accueille le 1er Forum Economique des Marocains du Monde
-
L’ONEE renforce et sécurise l’alimentation en eau potable de Souk El Arbaa, Larache, Ouazzane, Ksar El Kébir et des communes avoisinantes

Les premiers lancements tests seront effectués d'ici à fin 2017 selon la société, qui dispose d'un budget global de 225 millions de francs suisses.
Pour le fondateur et dirigeant de Swiss Space Systems-S3, Pascal Jaussi, ce calendrier «ambitieux» sera rendu possible grâce aux partenariats technologiques mis en place avec plusieurs «acteurs majeurs de l'aérospatiale comme l'Agence spatiale européenne (ESA), Dassault Aviation, le Von Karman Institute et Sonaca», indique-t-il dans un communiqué. L'objectif est de développer et construire des navettes suborbitales qui pourront lancer de petits satellites dont le poids sera au maximum de 250 kg.
Le processus de lancement d'une navette implique d'abord son transport sur le dos d'un Airbus A300, un avion déjà certifié pour les vols zéro gravité, jusqu'à 10.000 m d'où elle sera ensuite lancée.
La navette effectuera alors la suite de l'ascension jusqu'à 80.000 m, altitude à laquelle l'étage supérieur de l'appareil sera lancé pour placer les satellites en orbite.
Une fois l'opération réalisée, la navette rejoindra le sol en planant vers son aéroport de lancement - un «spaceport» - qui sera situé dès 2015 sur l'aérodrome de Payerne (ouest de la Suisse), d'où décolle déjà l'avion solaire de l'aventurier suisse Bertrand Piccard. Les dirigeants de la société suisse estiment que «le fait que les éléments de lancement soient réutilisés régulièrement et que la consommation de carburant soit beaucoup moindre que ce qui se pratique actuellement» permettra de proposer des tarifs très inférieurs à ceux du marché.
«Tout cela favorisera une démocratisation de l'espace, en proposant des lancements de satellites à des pays ou instituts de recherche qui n'en ont actuellement pas les moyens», met en avant la société suisse.
Des accords ont déjà été signés pour quatre lancements pour le Von Karman Institute. En outre, le Maroc et la Malaisie ont prévu un partenariat avec S3 pour la construction de «spaceports» dans leur pays, selon le communiqué.
Aucun détail financier n'est donné. La nouvelle société, qui dispose pour l'instant de 25 collaborateurs, a été inaugurée officiellement cette semaine à Payerne en présence de représentants des autorités locales et de représentants diplomatiques de huit pays. L'astronaute suisse Claude Nicollier est président de l'équipe des experts.